La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de francs CFA en 2013, pour un résultat net de 1,074 milliard de francs CFA.
Profitant d’une cérémonie récemment tenue à Libreville et présentant la nouvelle vision du gouvernement en matière de ressources hydrauliques, le directeur général par intérim de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) a dressé un état des lieux de son entreprise. Voyant la vie en rose, il a annoncé un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de francs CFA en 2013. Une performance largement supérieure au chiffre d’affaires moyen sur les cinq dernières années, de l’ordre de 5 milliards de francs CFA. Le résultat net en 2013, quant à lui, s’élève à 1,074 milliard de francs CFA
Présentant les immobilisations de son entreprise, Hyacinthe Mamboundou Moundziengou a souligné que cette dernière possède deux sites d’exploitation : l’un à Owendo, dans l’Estuaire, et l’autre à Moanda, dans le Haut-Ogooué. Livrant les caractéristiques de ces sites, il a expliqué que celui d’Owendo comprend deux dépôts dont un d’hydrocarbures liquide d’une capacité de 38 000 m3, et un autre de gaz de pétrole liquéfié de 3000 m3, doté d’un centre emplisseur et d’un centre de réépreuve de bouteilles de gaz, alors que du côté de Moanda, la société dispose d’un dépôt principal de 13 000 m3 et d’un dépôt relai permettant la réception par rails des produits pétroliers.
Après cet exercice, le manager de la SGEPP a décliné la nouvelle politique du ministère de l’Energie en matière d’hydrocarbures. A en croire ses dires, le ministère de l’Energie entend doper la capacité des centres d’entreposage de la société en créant de nouveaux sites afin de faire face à la hausse de la demande en hydrocarbures consécutive au boom du parc automobile et la multiplication des chantiers d’Etat. Sur sa lancée, il a évoqué le projet de construction d’une nouvelle raffinerie, d’un coût de 700 milliards de francs, afin de pallier les insuffisances de l’actuelle.
Autant dire, des lendemains qui chantent en perspective pour la SGEPP et le secteur des hydrocarbures en général. Paradoxalement, ces performances contrastent avec la pénurie de carburant qui sévit actuellement dans la capitale gabonaise et ses environs.