Au terme de quatre jours d’intenses discussions, sous la présidence de Rose Christiane Ossouka Raponda, les conseillers municipaux de la capitale ont adopté le budget 2014 en recettes et dépenses à plus de 20 milliards de francs CFA, soit une hausse de 323 139 404 francs CFA par rapport à l’exercice précédent.
Ouverts le 23 juin dernier, les travaux de la première session ordinaire du Conseil municipal de la ville de Libreville se sont achevés le 26 du même mois par l’adoption du budget primitif de l’exercice 2014, fixé en recettes et en dépenses à 20 703 953 200 francs CFA, soit une augmentation de 323 139 404 francs CFA par rapport à l’exercice précédent.
Destinée à financer le programme économique, social et culturel de la commune de Libreville, ce budget se caractérise comme suit : au titre des recettes ordinaires 20 683 953 200 francs CFA, et 899 129 018 de francs CFA de recettes extraordinaires ; 20 683 953 200 francs CFA sont affectées aux dépenses ordinaires et 2013 CFA 899 129 018 aux imprévus.
De nombreux conseillers estiment que pour une mise en œuvre harmonieuse de ce budget, il y a lieu d’optimiser les recouvrements et améliorer les conditions de travail des agents municipaux. Ce n’est qu’à ces conditions, disent-ils, que la nouvelle équipe municipale pourra tout à la fois lutter contre l’insalubrité et entreprendre des actions sociales en faveur des populations. «Cet engagement relève dans notre volonté de faire de Libreville une ville propre, de relever le défi d’une capitale qui soit porteuse d’épanouissement social et culturel pour les populations, de contribuer pleinement à la mise en place d’un cadre de travail motivant et sain pour l’ensemble des agents municipaux, gage d’une meilleure contribution aux efforts que nous entreprendrons pour changer le destin de notre capitale», a assuré l’édile de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Outre l’examen et l’adoption du budget primitif, les conseillers de la ville de Libreville ont passé en revue certains projets de délibérations. L’autorisation de rechercher des financements pour la construction et l’exploitation des parkings communaux ; la construction d’un palais des sports ainsi que d’un autre dédié aux cultures, le développement d’un partenariat avec l’État pour la réhabilitation de l’hôtel de ville et des mairies d’arrondissement étaient, notamment, au centre desdites délibérations.
