Ce jeudi 04 mai 2023 l’immeuble Arambo abritant les services du ministère de l’Economie et de la Relance a servi de cadre à la conférence de presse animée par le premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze. Occasion pour ce dernier d’évoquer la problématique de la vie chère qui semble devenir un véritable nœud gordien pour le gouvernement qui peine à juguler la flambée des prix des produits de première consommation.
Nommé le 9 janvier dernier par décret présidentiel, le premier ministre a, une fois n’est pas coutume, tenu à faire une présentation du bilan des 100 jours de son action à la tête de l’équipe gouvernementale. A cet effet, il est revenu longuement sur les 12 points constituant sa feuille de route notamment la route; l’eau et l’énergie; la santé; les affaires sociales, l’emploi, l’éducation et la formation, le conflit homme-faune ou encore la lutte contre la vie chère.
Nommé le 9 janvier dernier par décret présidentiel, le premier ministre a, une fois n’est pas coutume, tenu à faire une présentation du bilan des 100 jours de son action à la tête de l’équipe gouvernementale. A cet effet, il est revenu longuement sur les 12 points constituant sa feuille de route notamment la route; l’eau et l’énergie; la santé; les affaires sociales, l’emploi, l’éducation et la formation, le conflit homme-faune ou encore la lutte contre la vie chère.
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D’ailleurs sur ce dernier point, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est autosatisfait du bilan concernant cette problématique. Il a pour ce faire décliné un chapelet « d’efforts consentis par l’Etat en soutien à la question du pouvoir d’achat des ménages » notamment l’adoption d’une mercuriale des prix qui a permis d’amortir le coût des denrées alimentaires, la subvention des prix des carburants et du gaz butane ou encore la mise en place de la l’assurance maladie via la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
La mise en oeuvre des recommandations des Assises nationales sur la vie chère relégué aux calendes grecques
Interrogé sur la lenteur sur la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales sur la vie chère a tenu à relativiser en indiquant que le Gabon n’était pas le seul pays touché par cette problématique. De manière subtile, il a souligné que leur mise en œuvre pourrait prendre du temps. « Il s’agira de regarder la traduction en acte de ce qui a été proposé. Pourquoi? Parce que certaines des recommandations vont avoir un impact sur la loi de finance notamment en ce qui concerne la fiscalité et la parafiscalité. Il faut donc étudier l’impact des mesures qui seront proposées », a-t-il relevé.
Une posture qui laisse donc présager que les Gabonais devront encore prendre leur mal en patience et subir impuissant les aléas liés à la flambée des prix des produits de première consommation Malgrés les Assises nationales sur la vie chère. Une éventualité qui pourrait être source de détérioration du climat social à l’approche des prochaines échéances électorales.