Projet dont la réalisation est fixée à 600 milliards FCFA, la Transgabonaise, voie terrestre permettant de rallier Libreville à Franceville sur 780 km, se poursuivra sans Arise. En effet, la Holding panafricaine d’infrastructures et de solutions logistiques, filiale du groupe Olam, a cédé ses 50% de parts dans la Société autoroutière du Gabon (SAG) au français Meridiam, rapporte notre confrère Africa Business+.
Délais de livraison de phase prolongés, incompatibilité entre la qualité de travaux escomptés et ceux livrés, la Transgabonaise questionne quant à son aboutissement. Des inquiétudes qui ont sans doute eu raison de l’enthousiasme d’Arise. La filiale d’Olam International a décidé de quitter le navire. La holding panafricaine d’infrastructures et de solutions logistiques semble donc ne plus y croire.
Selon Africa Business+, la cession de parts aurait eu lieu il y a quelques 6 mois. Ainsi donc, l’intégralité de ses actions dans la Société autoroutière du Gabon ont été acquises par la société française Meridiam. 3 ans après le lancement des travaux de réhabilitation, Olam a donc jeté l’éponge. Le mastodonte de la logistique aurait motivé son retrait par son désir de rester focus sur la gestion des zones économiques spéciales.
Il s’agit entre autres des Zones économiques spéciales de Nkok au Gabon, de Glo Djigbé au Bénin et d’Adetikope au Togo. Seule entreprise désormais engagée dans la réalisation de ce projet faramineux, Meridiam aurait d’ores et déjà sollicité une garantie. On évoque la somme de 67,5 millions d’euros soit plus de 44 milliards de FCFA qui devrait être payée par l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).