Libreville – Ouverts mercredi par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, les travaux de la 1ère rencontre des femmes africaines juges se sont achevés ce jeudi 4 mai, avec l’élaboration de la déclaration de Libreville. Neuf actions qui visent à renforcer leur présence, à des postes de direction judiciaire.
Avec comme thématique centrale « La présence des femmes africaines dans la magistrature : bilan et perspectives.», les travaux de la 1ère rencontre des femmes africaines juges, organisée conjointement par la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA), et la Cour constitutionnelle du Gabon, se sont achevés ce jeudi 4 mai, avec la déclaration de Libreville.
Neuf recommandations, qui serviront de leviers aux 30 Nations participantes, et à bien d’autres, visant à lever les obstacles aux opportunités pour les femmes à l’accès à la justice, dans son processus décisionnel.
Après avoir partagé à cette occasion, leurs expériences et passer en revue les obstacles auxquels les unes et les autres sont confrontés dans leurs environnements de travail respectifs, réfléchir sur les perspectives de leur épanouissement. Ses orientations ont donc pour vocation de changer la donne.
Il s’agit, entre autres, de l’identification des principaux auxquels se heurtent les femmes pour entrer dans la carrière judiciaire et les femmes juges pour obtenir une promotion dans le secteur de la justice, tout en prenant en compte les recommandations des études de recherches déjà menées sur le sujet, l’identification des bonnes pratiques qui peuvent être reproduites ailleurs et partage de ces bonnes pratiques, les échanges et bilan sur l’état de l’égalité de sexes au sein des systèmes d’autres pays d’Afrique.
En clôturant le conclave de Libreville, le président de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo, et vice-président de la CJCA, Dieudonné Kamuleta Badibanga, s’est réjoui du niveau d’implication. En plus de la qualité des conférenciers, et par la qualité des recommandations.
«Comme légitimement espérés, les travaux de cette première rencontre, étaient à la hauteur des attentes initiales, riches dans leurs contenus, précis dans leurs diagnostics, imprégnés de la diversité, fécondes et promoteurs quant aux perspectives d’action. Il nous est donc permis, de nous réjouir, en tant que juridictions membres de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, de la réussite de cet événement, une première dans les anales de la justice constitutionnelle de notre continent», a-t-il déclaré.
Conforté par l’organisation de cette initiative, qui contribue fortement à la promotion de l’égalité des genres à travers le continent, le président de la plus haute juridiction congolaise a salué l’engagement du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour cet engagement soutenu.
«Je ne peux terminer mon propos sans rendre de nouveau un vibrant hommage au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui, par son leadership au pays, a rendu possible la tenue de ces assises. Nous constatons tous qu’il a toujours montré sa détermination dans la valorisation des droits de la femme dans l’appareil judiciaire, illustrée par quatre femmes au sein de la Cour constitutionnelle gabonaise», a renchéri, Dieudonné Kamuleta Badibanga.