L’audience solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle s’est tenue ce mercredi 3 mai, en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Marquant la reprise des activités annuelles des 9 juges constitutionnels, elle a servi d’ouverture à la 1ére rencontre des femmes africaines juges.
La rentrée, qui s’est tenue dans un contexte politique, marqué par l’organisation dans quelques mois des élections générales, a, entre autres, permis au président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, de faire le point sur certains aspects de l’activité juridictionnelle de l’institution, pour le compte de l’année anterieure.
«Dans ce cadre, la Cour constitutionnelle a rendu, tout au long de l’année écoulée, des centaines de décisions et émis plusieurs avis, sur des requêtes tant des autorités compétentes que des personnes physiques et morales», a-t-elle déclaré.
Confortée par l’organisation, à l’initiative du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de la concertation politique tenue à Libreville au mois de février dernier, à laquelle ont pris part, les acteurs politiques des deux camps, Marie Madeleine Mborantsuo n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat gabonais, pour cet engagement qui a notamment permis d’harmoniser la durée des mandats électoraux des sénateurs et des élus locaux à 5 ans.
De même, en présence des grands corps de l’Etat, et les membres du corps diplomatique, le président de la Cour constitutionnelle est revenu sur la campagne d’information organisée à l’endroit des populations, sur les règles qui encadrent le processus électoral. Tout comme elle a annoncé le démarrage, dans les prochaines semaines, des travaux de construction du mémorial Omar Bongo Ondimba, expression de la reconnaissance de la nation envers ces illustres fils.
Dans le cadre du prolongement de sa rentrée, la haute juridiction constitutionnelle a également organisé la 1ère rencontre des femmes africaines, juges.
Ouverts par Ali Bongo Ondimba, les travaux de rendez-vous sous le thème «La présence de la femme africaine au sein de la magistrature : bilan et perspectives», ont pour objectif de mettre sur pied un espace adapté aux échanges d’expériences et la réflexion pour les femmes africaines juges.