Journée mondiale de la liberté de la presse : Hermine Otounga exhorte à ne brader à aucun prix cette liberté

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Publié le jeudi 4 mai 2023 | Agence Gabonaise de Presse

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Hermine Otounga Souna, directeur générale du ministère de la Communication

Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré ce mercredi 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse, sous le thème : « Façonner un avenir de droits : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ». Occasion pour le directeur général de la Communication d’exhorter les hommes et femmes de médias à préserver et à ne brader à aucun prix la liberté d’expression qui constitue un acquis démocratique.

La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur générale du ministère de la Communication, Hermine Otounga Souna, représentant le ministre empêché et du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

«La liberté d’expression constitue donc un acquis démocratique que nous nous devons tous de préserver et que nous ne devons brader à aucun prix. C’est pourquoi, le ministère de la Communication met tout en œuvre pour promouvoir l’expression libre, encadrer la liberté et la sécurité des journalistes, et promouvoir le pluralisme et l’épanouissement des médias, sans distinction », a fait savoir le directeur général de la Communication.

La journée mondiale de la liberté de la presse, depuis sa proclamation en 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies est un moment, pour les professionnels des médias, de mener des réflexions sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle et cela a été effectif par un panel sur la thématique de cette année 2023.

«Liberté de la presse et la liberté d’expression peuvent se concevoir que dans un état de droit », a indiqué Fidel Biteghe Minko, panéliste.

L’UNESCO s’est toujours montrée disponible pour accompagner le Gabon dans ces questions de Liberté de la presse et viabilité des médias.

«C’est à ce titre que l’UNESCO accompagne les autorités gabonaises dans de nombreuses thématiques autour de la liberté d’expression. On pense notamment à la sécurité des journalistes, aux crimes commis contre les journalistes et au rôle des journalistes dans la gouvernance démocratique. C’est donc avec plaisir que l’UNESCO souscrit aux activités prévues aujourd’hui, qui permettent de partager les expériences et de donner la parole aux différents acteurs du secteur», a déclare Thierry P. Nzamba Nzamba, spécialiste programme culture, représentant Eric Voli Bi empêché.

Rappelons que l’environnement médiatique gabonais regorge de 58 stations radios, 30 chaînes de télévisions, 65 journaux dont 20 paraissent régulièrement et 157 médias en ligne dont 23 sont en règle.

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