Dialogue politique:Deux leaders de l’opposition au Palais

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Publié le mercredi 3 mai 2023 | InfosGabon

© Autre presse par DR
Paul-Marie Gondjout, le secrétaire exécutif de l’UN

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu hier avec Louis-Gaston Mayila et Paul-Marie Gondjout, respectivement présidents de l’Union pour la nouvelle République et de l’Union nationale initiale.

Le président de la République a reçu hier en audience au Palais du bord de mer à Libreville deux leaders de l’opposition. Ali Bongo Ondimba s’est entretenu tour à tour avec Louis Gaston Mayila, président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), et Paul-Marie Gondjout, président de l’Union nationale initiale (UNI) au sujet des élections apaisées au Gabon.

Face à la presse, les deux hôtes du président de la République ont livré le contenu de leurs échanges avec Ali Bongo Ondimba. « Il y a tellement longtemps que je n’ai pas vu le président. Aujourd’hui, j’ai eu cette opportunité. Je lui ai ouvert mon cœur et je lui ai dit ce que je pensais de la situation et on a évoqué les sujets d’intérêt général. Je lui ai dit ce que je pensais et j’ai répondu à ses questions. Je crois que l’œuvre qui nous attend est si immense et c’est à chacun de s’y employer avec ses moyens avec les dispositions qui sont les siennes », a souligné Louis Gaston Mayila.

« C’est occasion pour moi de rencontrer le chef de l’Etat quelques semaines après la concertation politique pour évoquer la question centrale à niveau liée à la désignation proportionnelle des membres des bureaux des Conseils locaux, mais aussi de parler des problèmes démocratiques dans notre pays, surtout l’ouverture du jeu démocratique, éviter que celui-ci soit embrigadé, enfermé autour d’une seule entité et que ce jeu puisse réellement s’ouvrir parce qu’il est à la base du règlement des problèmes de notre pays. Le président de la République a été très attentif dans ce que je lui ai dit. Je pense que ça doit être de cette manière de pouvoir parler avec l’opposition. Le Gabon doit être en Afrique centrale et en Afrique de manière générale un pays qui soit réellement dans l’ouverture du jeu démocratique et ça apaise si on veut vraiment avoir des élections apaisées. Il faut qu’on se parle », a indiqué Paul-Marie Gondjout.

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