Regroupés au sein de la Jeunesse dynamique du Woleu, plusieurs jeunes de ce département de la province du Woleu Ntem se sont engagés ce week-end au terme de 2 journées de conclave à la Chambre de commerce de Libreville d’offrir une victoire cash à leur champion, Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle de 2023.
Durant 2 jours, les jeunes du département du Woleu ont passé au peigne fin les difficultés du quotidien dans leur contrée.
Il s’agit de la route, de l’accès à l’eau et l’électricité de qualité, l’éducation, l’emploi, la santé et l’assainissement.
Après une longue réflexion sur ces problèmes, la jeunesse dynamique du Woleu, parrainée par l’actuel ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, estime que la solution viendra d’Ali Bongo Ondimba.
Ces jeunes ont de leur côté, promis d’attraper le taureau par les cornes. Le rapport général sanctionnant la réflexion propose par exemple : « un renforcement de la subdivision de travaux publics, l’ensoleillement de route pour une réhabilitation des routes tous les 3 mois, saisir la mairie face à l’incivisme des populations qui favorise des inondations à certains endroits de la ville empêchant les eaux de s’écouler, saisir le conseil départemental afin de se former en coopérative pour pouvoir ensoleiller les routes ».
« Tout ce qu’on a proposé c’est bien beau mais si nous ne votons pas le Président Ali cette réflexion est une réflexion qui n’a pas beaucoup de chance de prospérer », a déclaré Arsène Mintsa représentant de la jeunesse oyemoise après la restitution des travaux.
« Les jeunes sont les vecteurs de changement… Lorsque les jeunes se positionnent pour un candidat, c’est ce candidat qui gagne l’élection présidentielle », a estimé le parrain.
A ces jeunes, Guy Patrick Obiang Ndong a promis la constitution d’un fonds d’aide d’une valeur de 20 millions de FCFA afin d’œuvre en faveur d’une victoire écrasante d’Ali Bongo dans le département du Woleu. Le ministre a invité ses frères à la mobilisation pour s’inscrire massivement sur la liste électorale lorsque l’opération sera lancée.
Ali Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis 2009, n’est pas encore officiellement candidat à sa propre succession lors de la très attendue élection présidentielle dont la date n’est pas encore connue. Son parti et ses partisans multiplient cependant les opérations de charme en faveur de celui qu’ils désignent par le pseudo : « notre champion ».