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Gabon: concours d’entrée à l’IUSO, INSG et IST avant le bac, une escroquerie selon la société civile
Publié le lundi 24 avril 2023  |  Gabon Media Time
Examens
© Autre presse par DR
Examens de fin d`année
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Ce serait sur la haute instruction du palais du bord de mer qu’une série de concours d’entrée aux grandes écoles notamment IUSO, INSG et IST sera organisée dès le samedi 13 mai 2023. Si l’État s’en défend, la société civile a d’ores et déjà démontré l’incongruité de cette mesure qui pourrait, in fine, engendrer plus de heurts qu’autre chose.

Seul établissement à avoir déjà annoncé de manière officielle l’organisation du concours d’entrée exceptionnel de mai prochain, l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) a déroulé le chronogramme établi. Ainsi, les candidats devront rallier, à leurs frais, les chefs-lieux provinciaux pour composer le 13 mai 2023, soit avant le Baccalauréat qui ne se tiendra qu’un mois après.

À l’institut supérieur de technologies (IST), le Dr. Viviane Annick Boulé a la patate chaude. Son corps enseignant, mécontent de n’avoir pas été consulté préalablement a brandi la menace d’une entrée en grève pour réclamer son dû toujours impayés. Les autres établissements concernés demeurent silencieux, seul le sérail est informé. Preuve que cette mesure aux allures électoralistes ne fait pas l’unanimité.

D’ailleurs, la société civile a dénoncé « une escroquerie ». C’est en tout cas ce qu’a fustigé Geoffroy Foumboula Libeka. « Les concours se passent après le baccalauréat, cessez votre escroquerie, c’est une honte », a-t-il indiqué. Pour le porte-parole du Copil Citoyen, « la trouvaille est simplement de dépouiller les pauvres parents d’élèves, accroître les recettes liées à l’organisation des concours ».


Si d’aucuns soutiennent qu’à année exceptionnelle, mesures exceptionnelles, il est tout de même judicieux de faire appel à la logique. En effet, le format qui aurait été proposé par la Présidence de la République est un trompe-l’œil. Car avec un taux de réussite de moins de 30% aux baccalauréats général et technique, les admis pourraient donc au final être recalés de ces écoles faute de bac. Les frais à 20.000 FCFA/candidat seraient non restitués.
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