Suite au grand tollé qu’a suscité l’assassinat de la jeune étudiante gabonaise Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga (Dina) âgé de 17 ans, l’université de Karabuk menace d’expulser tous les étudiants étrangers qui ne cessent de manifester pour obtenir justice pour le meurtre de leur camarade survenue dans la nuit du 25 au 26 mars dernier, informe le média FAAPA.
Cette menace serait, selon les écrits de ce confrère, une manière de faire taire la vérité et ranger l'affaire aux oubliettes.
Cette affaire suivie de près par les autorités gabonaise, l’avocat de la victime M. Seker, « les étudiants gabonais et étrangers subissent des pressions pour ne pas parler de la mort de Dina, afin que l’université ne soit pas endommagée. J’en ai moi-même été témoin ». Et ce au cours d’une réunion tenue avec les représentants des étudiants étrangers, les responsables universitaires leur ont dit ceci : « C’est la Turquie, soit vous vivrez selon les traditions et les coutumes turques, soit vous partirez. Nous expulsons les étudiants qui ne respectent pas nos règles. Nous expulserons quiconque parlera de la mort de Dina », a révélé M. Seker.
L’avocat de la partie éplorée a révélé, en outre, d’autres anomalies dans le processus du traitement du dossier Dina suite à l’ouverture de l’enquête. « Les règles du droit international sont ignorées. Les corps des étrangers qui ont perdu la vie en Turquie doivent être signalés aux ambassades. Sa famille vient du Gabon en Turquie en semaine. Nous déciderons d’emmener ou non le corps en fonction de l’évolution de la situation ».
Les enquêtes de la police turcs avec la pression des autorités gabonaise, ont permis d'arrêter pour l’heure 8 suspects actuellement en examen. Les enquêtes se poursuivent toujours et le Gabon espère recevoir justice.