Les résultats d’enquête sur les risques du mercure dans les établissements de soins ont été présentés ce mardi au ministre délégué de la Santé et des Affaires sociales, Justine Libimbi-Mihindou, au cours d’un atelier organisé à l’hôtel Boulevard de Libreville.
L’objectif de ces assises étant de limiter l’utilisation du mercure dans le secteur de la santé, et de trouver des solutions alternatives avec la même efficacité.
Des études menées sur l’utilisation du mercure dans les structures de santé, il en résulte que les niveaux de mercure peuvent être dangereusement élevés, en particulier chez les dentistes, où ce produit est utilisé dans les amalgames dentaires appelé communément plomb, y compris dans les thermomètres.
Au niveau international, des conséquences graves ont été enregistrées sur la santé de populations. Le Gabon, qui est signataire de la convention de minamata visant à réduire l’utilisation des produits contenant du mercure, est de ce fait invité à diminuer ou éliminer l’utilisation de ce produit.
Pour le ministre délégué de la Santé et des Affaires sociales, Justine Libimbi-Mihindou, « cette énième rencontre illustre parfaitement que notre pays a régulièrement adhéré aux initiatives internationales visant à protéger la santé humaine des effets déterminant environnementaux (…) La présente enquête sur le risque mercure dans les établissements de soins est une activité qui s’inscrit parfaitement dans le cas de l’amélioration de l’offre de soins et de l’accessibilité des populations, instruite par le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Aussi le gouvernement s’engage-t-il à conduire les interventions nécessaires pour réduire le risque du mercure dans les établissements de soins« .
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon, Magaran Monzon Bagayoko, et les experts de la santé, ont appelé à une règlementation plus stricte de l’usage du mercure dans les établissements de soins. Non sans encourager l’utilisation des matériaux alternatifs.
Le mercure est un élément naturel présent dans l’écorce terrestre, rejeté dans l’environnement du fait des activités anthropiques. Il est considéré comme un polluant persistant qui a un impact sur la santé humaine, des effets toxiques sur les systèmes nerveux, digestifs et immunitaires, les poumons, les reins, la peau, les yeux, etc.