Les enseignants de l?université Omar BONGO étaient réunis ce mercredi 25 juin au sein de cette institution autour du recteur à la faveur d'une rencontre rectorat-enseignants. Le but était de trouver des pistes de solution pour tenter de rattraper le calendrier académique, perturbé par une longue période de grève des étudiants qui a créé une atmosphère d'insécurité au sein du campus.
En effet, la présence à ce jour des éléments de la gendarmerie dans l’Université dénote du climat de violence qui a prévalu dans ce temple du savoir. Des mouvements qui ont entrainé l’exclusion de plusieurs étudiants, identifiés comme des meneurs de grève.
Le Pr Marc Louis ROPIVIA, recteur de l’UOB, qui a reconnu la légitimité des revendications estudiantines, a toutefois souligné le caractère répréhensible de la méthode d’exercice de liberté utilisée par les étudiants ; d’où l’usage d’un lexique se rapportant à la violence et la brutalité pour décrire et définir les actes des grévistes. On notait des termes tels « houliganes », « cagoules », « caillasser » etc. Ce comportement violent, incivique et irrévérencieux des étudiants serait en partie motivé par des rapports de promiscuité qu’ils entretiendraient avec certains enseignants entre autre par les MST (Moyenne Sexuellement Transmissible) et les MTT (Moyennes Tribalement Transmissibles).
Il a tout de même souhaité une reprise des cours pour le lundi 30 juin. Une reprise de cours qui reste conditionnée par la décision de l’assemblée générale du Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC) qui se tiendra, selon son président le Dr. MOUKALA NDOUMOU Mike, le vendredi 27 juin. Il faut rappeler que c’est le SNEC, qui lors d’une assemblée, avait pris la décision de suspendre les cours.
Depuis plus de 20 ans, l’UOB est en proie a des mouvements de ce genre, les autorités rectorale et les enseignants tenteront donc de rabibocher ce qui est encore possible de l’être pour sauver cette année académique qui pourrait déboucher sur une année blanche.