Près de 10 jours après l’audition du ministère de la Culture et des Arts, le Sénat a adopté jeudi 13 avril le projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République gabonaise. Le texte devra désormais passer par l’Assemblée nationale.
Le 4 avril dernier, au terme de son audition devant les sénateurs, il était apparu plutôt confiant estimant que les élus répondraient «par l’affirmative». Max-Samuel Oboumadjogo a gagné la première manche face au Parlement. Ce jeudi 13 avril,le Sénat réuni en séance plénière a adopté le projet de loi portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République gabonaise. Il ne reste donc plus qu’à convaincre les députés à leur tour. Là aussi le membre du gouvernement devra se soumettre à une audition devant les députés avant un examen plus approfondi de son projet.
Au ministère de la Culture et des Arts, on semble pourtant n’avoir pas perdu sa confiance, estimant qu’il s’agit d’un combat noble mené depuis plusieurs années dans le pays. L’ambition des autorités représentées par un ancien rappeur est de «doter l’artiste et l’acteur culturel gabonais d’un statut juridique dans le but d’une amélioration véritable de ses conditions professionnelles et sociales». Un message martelé neuf jours plus tôt par Max-Samuel Oboumadjogo au palais Omar Bongo Ondimba.
Quatre autres textes de loi adoptés
Au terme de cette séance plénière présidée par Lucie Milebou Aubusson Mboussou, quatre autres textes de loi soumis à l’examen des sénateurs ont été adoptés. Il s’agit du projet de loi portant création et organisation de l’Ordre national des ingénieurs en Génie civil, de la proposition de loi portant lutte contre le harcèlement en milieux scolaire, domestique et le cyberharcèlement en République gabonaise, le projet de loi relatif au Domaine routier national et du projet de loi portant orientation agricole en République gabonaise.
«En présence des membres du gouvernement concernés par ces textes, certains d’entre eux ont été votés en termes non identiques qu’à l’Assemblée nationale. Ils devront être soumis à des commissions mixtes paritaires pour leur adoption définitive, tel que prévu par la procédure législative», précise la présidente du Sénat sur Facebook.