La Directrice générale de l’Institut supérieur de Technologie (IST), le Dr. Viviane Annick Boulé a annoncé, le mardi 11 avril 2023, l’organisation à titre exceptionnel du concours d’entrée au mois de mai. Une décision impopulaire tant les personnels d’appui, les agents administratifs et les enseignants ne comprennent pas l’urgence avant le Baccalauréat.
Comment peut-on organiser un concours d’entrée dans une école supérieure pour la session 2023/2024 avant la tenue du Baccalauréat de la session 2023? C’est la question qui taraude les esprits des enseignants, du corps administratif et du personnel d’appui après l’annonce faite dans ce sens par la Direction générale. En effet, nageant à contre-courant, Dr. Viviane Annick Boulé a désigné un coordinateur général pour ce concours.
Il s’agit de Jean René Ovono Mendame qui aura la lourde charge de tout mettre en œuvre pour la faisabilité de ce projet. Pourtant, les enseignants restent pantois devant cette initiative qu’ils jugent « hasardeuse ». Un sentiment qui serait partagé par Pr. Frédéric Ylagou Mambenga qui auarit via une note rappelé que ce concours exceptionnel devrait « produire des effets nuisibles à la crédibilité et aux dispositions réglementaires des concours ».
Plus grave, en organisant un tel concours de manière abracadabrantesque, le Dr. Viviane Annick Boulé porterait atteinte à l’égalité de chances prôné par Ali Bongo Ondimba. En ce sens que les élèves désireux d’y participer mais vivant à l’intérieur du pays, serait d’emblée privés. D’ailleurs, d’aucuns soutiennent que l’objectif serait simplement « un moyen de faire entrer de l’argent à l’établissement pour payer les 5 mois de salaires ».