La société d’exploration pétrolière et gazière britannique, Ophir Energy, vient d’annoncer son retrait du puits Okala-1 sur le bloc off-shore Mbeli.
Après le puits Affanga Deep-1 sur le bloc Gnondo, Ophir Energy, société d’exploration pétrolière et gazière britannique, vient d’enregistrer un nouvel échec avec le puits Okala-1. Selon la compagnie, le puits d’exploration Okala-1, qui atteint une profondeur totale de 4229 m sur le bloc off-shore Mbeli, n’a pas intercepté de «manifestations significatives d’hydrocarbures» dans les réservoirs cibles dans la section pré-salifère du crétacé. Ainsi en a conclu l’opérateur britannique, le 26 juin dernier, après le forage effectué par le navire Vantage Titanium Explorer, qui va se délocaliser en Guinée équatoriale pour le forage de trois puits d’exploration et le sondage sur le bloc R.
Toutefois, le puits présente une «épaisse section» de sel de l’Aptien, comme prévu, et des formations très développées de grès dans le Gamba et le Dentale. «Okala-1 marque la fin de la campagne d’exploration 2014 d’Ophir au Gabon», a annoncé Nick Cooper.
Pour autant, directeur général d’Ophir Energy ne désespère pas. Il entend tirer leçons et enseignements de cette expérience. «Nous allons affiner notre compréhension de l’architecture du sous-bassin salifère pour mieux orienter les activités d’exploration futures sur les blocs» a-t-il lancé.
Fondée en 2004, Ophir Energy, pétro-gazier britannique côté à la bourse de Londres détient 50% d’intérêt opérateur net dans le bloc offshore Mbeli. Hormis le Gabon, elle a des projets de pétrole et de gaz au Congo, en Guinée équatoriale, à Madagascar, au Sénégal, en Somalie ou encore en Tanzanie.
