Libreville – Le Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, a rappelé ce jeudi 13 avril à Libreville, l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les résolutions prises au terme des Assises nationales sur la vie chère au Gabon, ouvertes le mardi dernier.
Les Assises nationales de lutte contre la vie chère, dont les travaux se sont déroulés du 12 au 13 avril, ont accouché de nombreuses résolutions. Le rapport général présenté lors de la clôture tient compte de tous les secteurs de la vie, notamment, l’alimentation et la restauration, l’habitat, le logement et construction, les transports, la route, la santé, l’Education, entre autres.
«Qu’il me soit permis de rappeler, que le gouvernement s’engage, au côté du chef de l’Etat, à la mise en œuvre des résolutions pertinentes, formulées par les présentes assises. Car, en effet, il ne nous est pas permis de donner le sentiment d’avoir perdu notre temps. Nous devons, au contraire, contribuer efficacement à la lutte contre la vie chère», a déclaré le Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze dans son discours de clôture.
Ayant fait l’objet des discussions âpres, ces propositions qui concernent tous les secteurs identifiés, seront présentées au président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour mise en œuvre par le gouvernement après analyse lors des activités, a indiqué le chef du gouvernement gabonais.
Alain Claude Bilié-By-Nze a relevé ce qui semble être comme une forme de scepticisme observé ces derniers temps, quant à la capacité commune à lutter contre le phénomène de la vie chère au Gabon.
«Faisons mentir les oracles. Faisons mentir en évitant le chemin de la démagogie et des engagements qui pourront être pris sans calcul d’impacts économique et social. Faisons mentir les oracles en retenant les propositions réalistes à effet immédiat, durable et pérenne. Faisons, enfin, mentir les oracles en mettant en place un cadre consultatif et des instruments de vérification de mise en œuvre de nos engagements communs», a-t-il exhorté.
Non sans souligner les habitudes de consommation des gabonais. Lesquelles amènent certains concitoyens à un surendettement et à vivre au-dessus de leurs moyens.