Libreville, la capitale du Gabon accueille depuis ce mardi 11 avril, les assises nationales de la lutte contre la vie chère et elles vont durer jusqu'au jeudi 13 avril.
Les participants venus de tout le pays, examinent les causes de la hausse des prix afin de proposer des mesures pour alléger le panier de la ménagère.
La mission est difficile, car de nombreux produits de première nécessité consommés au Gabon, sont importés.
Didier, père de famille, sort d’un magasin de Libreville. Il marche d’un pas léger, mais en réalité il est fâché.
"Comment voulez-vous que ça puisse allez ? Tout est cher. La volaille, le lait, les cartons de poulet, même l’huile coûte cher. Vraiment c’est décevant", se lamente-t-il.
Tout a augmenté
Sur les étals des marchés comme dans les grandes surfaces, les prix ont augmenté de façon vertigineuse. Alors qu’en 2021, l’indice des prix à la consommation était à 1,1 %, il se situait à 5,4 % à fin décembre 2022.