Libreville – La question de la régulation des coûts de transports au Gabon, a constitué l’un des points abordés, ce mercredi 12 avril, à l’ouverture des travaux des assises nationales sur la vie chère, organisées par le gouvernement gabonais.
Il a été question, dans cette thématique, de faire un état des lieux de la situation des transports au Gabon. Il s’agit d’élaborer les facteurs explicatifs de l’augmentation des prix de transports et proposer des solutions à court, moyen et long termes au gouvernement.
«Les résolutions qui seront prises, doivent être perceptibles au niveau de la population, au sortir de ces assises», a déclaré Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG).
Pour lui, le constat qui a été fait dans le domaine des transports, notamment urbain, suburbain, et le transport inter urbain, est celui de l’explosion des prix.
Plusieurs facteurs, dont l’augmentation des charges fixes, la patente et la visite technique, sont à l’origine de cette flambée des coûts de transports. A cela, s’ajoutent des charges variables telles que le carburant, les huiles et bien d’autres tracasseries comme les contrôles policiers et l’état de délabrement avancé du réseau routier.
Face à cette situation, des recommandations ont été formulées au gouvernement. Parmi lesquelles, la diminution de certaines charges, l’amélioration, le réaménagement du réseau routier, la suppression de certaines barrières policières et la régulation des prix des transports au trajet.
Jean Robert Menié a souhaité qu’au sortir de ces assises, la baisse des prix de transports soit effective dans les jours à venir. Il a également proposé que l’Etat revoit à la baisse, les facteurs à l’origine de l’augmentation des coûts de transports. Non sans appeler le gouvernement à agir promptement.