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La réponse d’Ali Bongo aux Altogovéens
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Gabon Review


Le
© Présidence par DR
Le président Ali Bongo Ondimba inaugure le pont sur la Banio à Mayumba


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En réponse aux pressions des notables et cadres de la province du Haut-Ogooué lui demandant de se débarrasser de son directeur de cabinet ainsi que de son chef de cabinet sous peine de se voir lâché, le président de la République a promu quelques cadres de la contrée à des postes sensibles.

Les notables du Haut-Ogooué, dit-on, voulaient sa tête. Certains présentaient même son départ comme la condition sine qua non pour qu’ils accordent leur soutien à Ali Bongo dans la perspective de la présidentielle de 2016. Faute de quoi, affirmait-on, ce scrutin devait sonner la rupture entre lui et eux. Est-ce pour donner suite à cette exigence qu’Ali Bongo a récemment procédé à des nominations à des fonctions plus ou moins importantes des personnalités issues de la province du Haut-Ogooué ? Pour La Lattre du Continent cela ne fait l’ombre d’aucun doute.

En effet, selon le confidentiel, c’est «pressé par ses ‘’parents’’ Téké et Obamba», de plus en plus marginalisés depuis 2009, que le président de la République a consenti mettre un peu d’eau dans son vin en appelant de nouvelles personnalités, pour la plupart issues du Haut-Ogooué, à ses côtés et à des postes hautement stratégiques. Un cas emblématique de cette situation est la nomination, le 10 juin dernier, de Laurent Nguetsara au poste de secrétaire permanent du Conseil national de sécurité. En plus de ce général de police à la retraite, un autre fils de la contrée a bénéficié d’une importante promotion : le général Paul Operha. Si l’on ne doute pas des qualités des deux hommes, la nomination du dernier vient à point, au moment où Jean- Claude Ella Ekogha, connaît quelques problèmes de santé. Paul Opérha, lui-même remplacé à la tête de l’armée de terre par le général Roch Onganga, un Téké, devrait valablement représenter le Haut-Ogooué en tant que chef d’état-major des Forces armées gabonaises (FAG).

Ainsi, après la requête des notables qui exigeaient le départ du cabinet présidentiel de Maixent Accrombessi et de Liban Soleiman, en vue «renforcer leur influence» dans le pays, la réponse d’Ali Bongo n’a pas tardé. Pas étonnant, vu qu’il s’agissait de la tête de ses deux plus proches collaborateurs qui était mise à prix.

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