La campagne de collecte des certificats de scolarité en vue du paiement des allocations de rentrée scolaire (ARS) pour l’année académique 2023-2024 a été lancée ce vendredi 31 mars par le secrétaire général adjoint du ministère du Budget et des Comptes publics, Roland Mboumba. Pour cette nouvelle année, la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État (CPPF) sollicite les chargés de la mise en œuvre des politiques sociales au sein des administrations pour une bonne sensibilisation des agents sur les critères d’éligibilité.
Le secrétaire général adjoint du ministère du Budget et des Comptes publics, Roland Mboumba, a procédé ce vendredi 31 mars 2023, au lancement de la campagne de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) pour l’année académique 2023-2024. Au cours de ce lancement, la direction générale de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État (CPPF) a eu une séance de travail avec les directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) et les directeurs provinciaux des ressources humaines (DPRH) des agents de l’État.
Cette rencontre avait pour objectif de faire le bilan de l’année 2022-2023, mais surtout d’impliquer les DCRH et les DPRH pour la bonne action de l’allocation de rentrée scolaire pour la nouvelle année. L’équipe technique de la CPPF devrait travailler de concert avec les chargés de la mise en œuvre des politiques sociales. «Il y a donc là une chaine des acteurs et parmi ses acteurs les DCRH qui constituent les maillons centraux. Tout au long des présentations, vous verrez la place qui est la vôtre et doit être animée avec la plus grande efficacité pour qu’il se constitue des synergies permettant à la CPPF d’être efficace dans le traitement des dossiers de nos ayants droit, c’est-à-dire nos enfants», a déclaré Rolans Mboumba.
Selon le secrétaire général adjoint, pour bénéficier de l’ARS, au regard du dispositif juridique en vigueur deux critères sont retenus pour être éligibles. «Premièrement, ce sont des enfants qui ont 3 ans minimum et 16 ans maximum, 16 ans à la date d’anniversaire. Deuxièmement, il faudrait que ce soit des enfants qui sont scolarisés. Ce sont ceux-là qui sont éligibles. Il y a des dispositions qui sont prévues notamment, qui permettent à la CPPF d’exercer ses contrôles à partir du certificat de scolarité contresigné par le chef d’établissement auprès desquels les enfants apprennent», a-t-il indiqué.
Au cours du bilan de l’année écoulée, plusieurs rejets de dossiers ont été enregistrés. D’après le directeur des pensions familiales et sociales, Eric Epie, ces rejets sont dus à un problème de communication. «Nos assurés sont-ils réellement informés que le deuxième parent doit être inscrit sur le certificat ? Sont-ils vraiment informés de l’âge requis ? C’est la raison pour laquelle nous sommes aujourd’hui obligés de solliciter les DCRH et les DPRH pour que l’information que nous avons donnée ce matin puisse être relayée auprès des agents, en espérant que pour l’édition 2023-2024 qu’on ait moins de rejets», a-t-il expliqué avant d’ajouter : «Nous pensons qu’avec un taux de rejets de 13% l’année 2022, qu’en 2023 qu’on fasse moins.»
L’allocation scolaire est versée chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Cette allocation qui est fixée à 62 500 FCFA par enfant et par an, est versée du 25 septembre au 25 décembre de chaque rentrée scolaire.