Alors qu’elle y était dans le cadre d’une rencontre de haut niveau au siège de l’ONU, mardi 28 mars, la vice-présidente de la République en a profité pour discuter avec ses compatriotes vivant aux États-Unis parmi lesquels des activistes à qui elle a assuré, de la part d’Ali Bongo, qu’ils ne risquent aucune arrestation à leur retour au Gabon.
Mandatée pour représenter le chef de l’État au débat initié par le Mozambique au sein de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, Rose Christiane Ossouka Raponda a mis à profit sa présence à New York pour s’entretenir avec les Gabonais vivant aux États-Unis. Les échanges étaient vifs et francs, selon des participants parmi lesquels quelques activistes. C’est d’ailleurs à ces derniers que la vice-présidente de la République a souhaité s’adresser au cas où ils souhaitaient rentrer dans leur pays, définitivement ou pour un court séjour.
«Le président de la République me charge de vous rassurer et de vous assurer que tout Gabonais vivant aux États-Unis d’Amérique est libre de rentrer au Gabon, son pays, comme il le veut, quand il le veut. [C’est] la réponse immédiate du chef de l’État à toutes ces préoccupations que vous aviez, vous disant être sur une liste noire ou que vous serez arrêtés», a-t-elle déclaré.
Seulement, pour voyager, il faut bien un passeport en cours de validité. Ce dont ne disposent plus de nombreux compatriotes qui voudraient bien aller confronter les dires des autorités à Libreville. À cette autre préoccupation, Rose Christiane Ossouka Raponda a répondu : «Le président de la République me charge de vous dire que tout Gabonais qui demande un passeport l’obtiendra.» À en croire la VPR, Ali Bongo aurait enjoint l’ambassadeur du Gabon aux États-Unis de renouer avec la délivrance de la carte consulaire. Une nouvelle qui en a soulagé plus d’un.