Depuis quelques temps, le Gabon a mis l’accent sur la lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption, en mettant en place un organe de lutte contre ces fléaux qui gangrènent le monde entier. Spécialisée dans la prévention et la constatation des faits d’enrichissement illicite, la CNLCEI, créée en 2003. Malgré la présence et le travail abattu par toutes les institutions à caractère judiciaire, il y’a encore des personnes qui s’accrochent ce type de comportement.
Dernièrement, deux français, l’un travaillant pour une société française BOCCARD STSI installée à Port Gentil, spécialisé dans la tuyauterie industrielle et autres. L’autre français une dame se faisant appeler Emilie Amadine Mallet. Cette dernière selon des informations que nous détenons, serait arrivée au Gabon par des voies détournées et ne serait pas connue des services de l’ambassade de France au Gabon.
Alors que les plus hautes autorités du pays, mettent en place un pacte de solidarité pour lutter contre la précarité, voilà qu’une fois de plus à Port Gentil, les PME gabonaises meurent par la faute des personnes qui ont choisi la facilité pour s’enrichir.
Après BOUVET citoyen français qui avait détourné de l’argent de PETROGABON et quitté le territoire, d’autres s’illustrent par les mêmes travers. Deux autres français employés par BOCCARD STSI entreprise française. Le comptable, qui a payer un chèque appartenant à la société PLAGNE OPERATE d’une valeur de 3.500.00 FCFA et des espèces dont on ne connait le montant à une autre française du nom d’Emilie Amadine Mallet qui se fait passer pour le directeur administratif et financier de PLAGNE OPERATE. Cautionné par l’ancien directeur, qui était informé de la situation et qui n’ pas empêché le forfait.
Le comptable de BOCCARD STSI avait reçu une note du procureur André Raponat, lui demandant de ne plus payer au propriétaire les 38 millions que lui doit BOCCARD STSI. Et ordonne de payer au profit d’Emilie Amandine Mallet. Alors que le promoteur est absent de la ville pour des raisons de santé.
Pourquoi sommes-nous arrivé là ?
PLAGNE OPERATE avait été sélectionné parmi les sociétés qui devaient sous-traiter avec BOACCARD STSI. Il obtient un contrat de 38 millions le mois. Pendant 6 mois BOCCARD respecte ses engagements, après, BOCCARD est incapable d’honorer le son contrat vis-à-vis de PLAGNE OPERATE. La PME de M ALAIN PLAGNE Amieng Nzé continue de son coté à travailler, jusqu’au moment où il commence à rencontrer des difficultés financières. Il se rapproche des instances judiciaires (Tribunal de POG), pour amener BOCCARD à payer, ses dettes de l’ordre de près de 200 millions.
Le tribunal de Port Gentil donne raison à PO et somme BOCCARD STSI de payer. Ce dernier va jouer dans le pourrissement. Alex Mombo alors président du tribunal de l’époque va signer un concordat préventif en faveur de cette entreprise française, alors que ce document ne s’applique qu’aux sociétés gabonaises. BOCCARD STSI est donc protégé contre les créanciers d’engager toutes poursuites contre elle. 57 entreprises sont concernées par le concordat préventif.
La procédure permet à BOCCARD de prospérer allégrement, alors les PME gabonaises sont en danger de disparition.
La situation va perdurer pendant un an, PLAGNE OPERATE, malgré tous les revers financiers subis, n’a pas interrompu ses services auprès de BOCCARD STSI, des factures sont régulièrement déposées. Malgré les assurances de BOCCARD de payer les factures accumulées, restent impayées. BOCCARD émet un chèque de 14.500 millions, mais revient impayé. Après des démarches courtoises, PO va porter plainte. PLAGNE OPERATE apprendra à ses dépens que le chèque était en possession du juge chargé de l’affaire qui lui l’a remis à BOCCARD, qui ne se sentant plus inquiétée.
Prochainement nous mettrons à votre disposition, des photos, de copies de documents et mêmes mails échangés entre BOCCARD et PLAGNE OPERATE.