La 78ème Commission nationale de l’agrément au régime des Petites et Moyennes Entreprises, s’est tenue mercredi 24 juin à Libreville, en vue de statuer sur onze dossiers d’entreprises, dont cinq du BTP et six dans d’autres domaines, à savoir le commerce, les services, l’hygiène, la santé, la beauté et les cosmétiques.
La 78ème Commission de l’agrément au régime des PME s’inscrit dans la continuité, car après avoir été interrompue depuis 2009, ce processus a repris son cours sous l’impulsion du ministère actuel en charge des PME.
La rencontre devant trancher sur la décision d’accorder à onze entreprises gabonaises, le statut de PME, a vu la présence de représentants de différents départements ministériels.
Ce procédé met également en place les mesures incitatives propres à promouvoir les PME, tout en les positionnant au cœur de la création des richesses et de la croissance durable.
« Les entreprises peuvent aisément développer leur production, augmenter leur chiffre d’affaires, créer des emplois et ainsi participer effacement à la lutte contre le chômage et l’exclusion sociale, comme le prône le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Le secteur privé est le moteur de la croissance économique. Si ce secteur prospère, le pays tout entier prospère, à travers les circuits de production et de consommation des biens, ainsi que ceux de distribution des revenus du capital et du travail », a déclaré la directrice générale des PME, Viviane Nguema Ondo.
Cette commission confère aux PME des avantages, notamment en matière d’exonération de charges fiscales et douanières, ainsi qu’un accès préférentiel aux marchés publics et à la sous-traitance.