Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Économie maritime : Création d’un comité mixte permanent pour la poursuite du dialogue social
Publié le mardi 21 mars 2023  |  Gabon Review
Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Pascal Houangni Ambouroue
Comment


Le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue s’est entretenu ce lundi 20 mars avec l’ensemble du personnel de son département ministériel et les partenaires sociaux. Après avoir pris en considération le cahier de charges du Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture (Synamipa), le membre du gouvernement a donné des pistes de solution, dont la mise en place d’un comité pour établir un plan d’action urgent pour la mise en service de la pêche au Gabon. Cette rencontre a également permis d’échanger sur les problématiques liées aux conditions de travail et au déploiement optimal des activités de l’Économie maritime.

Dès son arrivée à la tête du ministère de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue a instruit la Direction générale des pêches et de l’aquaculture (DGPA) à l’effet d’examiner le cahier de charges du Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture (Synamipa). C’est dans ce cadre que le membre du gouvernement a échangé, lundi 20 mars, avec l’ensemble du personnel de son département ministériel.

Selon le ministre de la Pêche, en tant qu’économiste, le dialogue social est à l’administration ce que la croissance est à l’économie, c’est-à-dire son catalyseur. Il a de ce fait annoncé la mise en place d’un Comité mixte permanent du dialogue social (CMPDS) au sein de son administration. «Cet organe sera un cadre d’échanges responsables, dédié au suivi des revendications des agents et à la promotion de l’apaisement social. Pour jeter les bases de ce cadre permanent du dialogue, j’ai demandé qu’à cette réunion, les directeurs centraux des ressources humaines et des affaires financières soient présents pour éventuellement nous éclairer sur les dossiers relevant de leurs compétences», a expliqué Pascal Houangni Ambouroue.

Au-delà du cahier de charges du syndicat ayant 14 points de revendications, Pascal Houangni Ambouroue attend leurs désidératas et leurs aspirations au mieux-être. «Je sais que vous réclamez de meilleures conditions de travail, je sais que vous voulez un meilleur déploiement des unités du ministère, je sais que vous avez le sentiment du désenchantement, vous ne voulez plus être les témoins attristés de l’histoire de votre ministère dont vous avez l’impression qu’il perd son lustre d’antan, je sais que vous êtes convaincu que la pêche peut véritablement constituer un levier important pour l’expansion de notre économie», a-t-il indiqué avant de poursuivre : «et vous avez raison. Vu que les plus hautes autorités, elles-mêmes, ont identifié la pêche comme un secteur primordial pour la croissance et l’emploi des Gabonais».

Le Synamipa salue l’initiative du ministre de la Pêche de mettre au centre de ses préoccupations le dialogue social. «Prendre cela en compte est quelque chose de fondamental pour le personnel que nous sommes. Le ministère a connu ses moments de gloire à une époque donnée. Mais le personnel du ministère de la Pêche et de l’Économie maritime attend de monsieur le ministre quelqu’un qui peut les écouter, qui peut comprendre leurs préoccupations et qui peut avoir pour eux des perspectives d’un avenir meilleur», a confié Seboth Maganga, président du Synamipa.

Sur les 14 points de revendications de la Synamipa, il y a 6 points de diligences relevant exclusivement de l’administration des pêches ; 4 points de diligences avec les administrations associées, à savoir (Fonction publique, Justice, Défense, secrétariat général du gouvernement…) ; et 4 points de diligences nécessitant une concertation avec le syndicat. Aussi, la situation administrative des agents, l’insuffisance voire la carence en équipements dans certaines administrations déconcentrées et la nécessité d’une évolution du cadre législatif encadrant le secteur ont-elles également été abordées.
Commentaires


Comment