Dans le but d’accroitre la quantité de marchandises transportées sur le chemin de fer gabonais, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale du Français Eramet, s’est dotée d’un plan d’augmentation des capacités de transport, apprend-on auprès de la société gestionnaire du Transgabonais. Selon la Setrag, il prévoit de transporter 29 millions de tonnes de marchandises à l’horizon 2030 contre 10,9 millions de tonnes en 2022. Ce qui revient pratiquement à tripler le volume actuel.
Ce plan d’augmentation des capacités de transport par train a été mis en place suite à la « demande sans cesse croissante des capacités de transport par rail, formulée par les opérateurs économiques, et les nouveaux projets d’envergure portés par l’État », justifie la Setrag.
Pour atteindre ses objectifs, la Setrag ambitionne d’accélérer dès cette année 2023, les travaux de remise à niveau du chemin de fer gabonais qui ont démarré depuis 2016 avec pour objectif de s’achever en 2024. D’après la Setrag, 238 kilomètres de voies ont pu être remis à niveau en 2022 sur les 648 kilomètres que compte cette ligne ferroviaire qui relie Libreville à Franceville.