À l’instar de la communauté internationale, le Gabon célèbre ce mercredi 15 mars, la Journée mondiale des droits des consommateurs, sous le thème «Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres». À cette occasion, le ministre de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère, René Ndemezo’Obiang, invite le consommateur gabonais à s’approprier les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère dans le pays.
Comme chaque année depuis 1983, le Gabon célèbre ce 15 mars la Journée mondiale des droits des consommateurs, instituée par l’Organisation des Nations Unies (ONU), sous le thème : «Autonomiser les consommateurs par une transition vers des énergies propres». En prélude à cette journée, le ministre de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère, René Ndemezo’Obiang s’est adressé, mardi 14 mars, aux consommateurs gabonais. Ce, tout en s’associant au deuil national de trois jours décrétés par le président de la République Ali Bongo Ondimba, suite au naufrage du navire Esther Miracle, le 9 mars.
Le membre du gouvernement a lancé un appel aux commerçants, aux consommateurs et à tous les partenaires sociaux pour qu’ils s’approprient, chacun en ce qui le concerne, toutes les mesures que prendra le gouvernement en matière de lutte contre la vie chère, «pour qu’ensemble, en parfaite synergie d’action et dans la cohésion, nous soyons tous reconnus comme les visages de la défense des droits des consommateurs et de lutte contre la vie chère au Gabon», a-t-il déclaré.
Selon René Ndemezo’Obiang, il est d’usage, en pareille circonstance, de faire le bilan de l’année écoulée, dans ce domaine dont l’administration a pour missions principales de veiller à la régulation concurrentielle des marchés et assurer la protection économique et la sécurité des consommateurs. «Le contexte actuel est marqué par la volatilité des prix, exacerbée notamment par le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui amplifie la hausse des prix de la plupart des produits de grande consommation», a-t-il indiqué. D’après lui, les raisons endogènes et exogènes, à l’origine de la flambée des prix au Gabon sont connues et identifiées. Il s’agit entre autres de : la variation des prix à l’international ; la parafiscalité ; la spéculation ; le déficit de suivi durable et concerté des mesures gouvernementales.
C’est pour s’attaquer de façon frontale à cette question qu’un département ministériel entièrement dédié à la consommation et à la lutte contre la vie chère a été créé afin de mener des actions concertées et courageuses en vue d’une baisse rapide et durable des prix, prioritairement ceux qui impactent le quotidien des ménages.
Aussi, le gouvernement organisera dans les tous prochains jours des assises nationales sur cette problématique. En prélude à ces assises, le ministre René Ndemezo’Obiang a initié des séances de travail sectoriels et des visites de terrain qui vont se multiplier dans l’Estuaire et les autres provinces avec comme principaux objectifs : écouter, échanger. «Car il importe de poser les termes d’un diagnostic clair, franc et courageux et surtout de donner un signal fort, et de poser des actes concrets qui devront s’amplifier dans le temps et dans l’espace pour apporter une réponse pertinente, hardie et innovante à l’épineuse question de la vie chère», a expliqué le membre du gouvernement.