Quatre jours après le naufrage du navire de la compagnie Royal Cost Marine, le porte-parole du gouvernement, Yves Fernand Manfoumbi, a annoncé ce lundi 13 mars la suspension à titre conservatoire de quatre responsables de la Marine marchande, dont le Directeur général et son adjoint. Une enquête technique et administrative a été ouverte dans la foulée et les activités de l’armateur suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Vivement critiqué ces derniers jours, le gouvernement semble véritablement avoir pris la mesure de ce qu’il convient désormais d’appeler «l’affaire Esther Miracle». Quatre jours après le naufrage ayant coûté la vie à six personnes et fait une trentaine de disparus, selon le bilan provisoire, le gouvernement a annoncé ce lundi trois mesures attendues par la population.
La première concerne la suspension à titre conservatoire de quatre responsables de la Marine marchande : Fidèle Angoué Mba (directeur général), Ibrahim Okanga Souna (directeur général adjoint), Paul Mivinga (délégué provincial de l’Estuaire) et Bertrand Zue (délégué provincial de l’Ogooué-Maritime).
La suspension de ces quatre responsables de la Marine marchande répond, selon les autorités, à la volonté de mener sereinement l’enquête technique et administrative dont l’ouverture a également été annoncée. Celle-ci, apprend-on, «devrait permettre à son terme de déterminer les responsabilités» dans le naufrage survenu le 9 mars dernier au large des côtes de Libreville.
Vivement attendue elle aussi, la suspension des activités de l’armateur Royal Cost Marine, propriétaire du navire Esther Miracle, a enfin été décidée par le gouvernement, jusqu’à nouvel ordre.