Retraité de la fonction publique gabonaise depuis 2010, Bonaventure Kassa Mihindou, ancien administrateur civil, se donne assez de temps pour livrer ses émotions par des écrits variés dans des genres littéraires.
A travers des œuvres littéraires, Bonaventure Kassa Mihindou, essaie de dessiner le vécu de son entourage ainsi que son propre quotidien depuis la ville de son enfance, Mouila. L’auteur de Mambangou, son dernier roman, évoque les atouts que regorge cette petite forêt perdue autour de la commune de Mouila
En 1972, il rentre progressivement dans l’univers des écrivains gabonais en publiant une pièce de théâtre à polémique : « le grelot du mouton ». L’auteur ne va plus s’arrêter, il touche à tout, du théâtre à la poésie en passant par le conte. A côté de ceci, Bonaventure Kassa Mihindou se lance aussi dans l’écriture dramatique, nouvelliste puis romancier dont le dernier est Mambangou (les courses ou échappées en langue punu du Gabon) paru l’an dernier aux éditions Mon Petit Editeur). « J’ai choisi d’ériger un coin de ma demeure en laboratoire d’écriture et de conseil aux jeunes auteurs », explique dans une modestie insoupçonnable, M.Kassa Mihindou.
Ses poèmes dont certains vers sont rimés tandis que d’autres dénotent d’une grande liberté, révèlent un auteur à la plume descriptive à la fois lyrique qui ne saurait assurément pas en rester là à l’analyse des thématiques abordées. Cet écrivain gabonais dépeint subtilement les réalités parfois difficiles à vivre dans un continent où la déperdition sociale a pris place dans le quotidien local. Avec sa plume, Bonaventure Kassa Mihindou, montre son attachement à la culture africaine et, il vante aussi les bienfaits des forêts proches de chez lui pour exprimer ses émotions. « Je me porte vers l’autre », confie-t-il. La forêt est notre mère protectrice, indique l’auteur de Mambangou.