Une réunion inter-pays sur la surveillance des décès maternels et la riposte appropriée à cette problématique en Afrique centrale, s’est ouverte mardi 24 juin, en présence des autorités gabonaises et du représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Gabon. L’un des objectifs du millénaire pour le développement, est de réduire de ¾ le taux de mortalité maternelle.
La réunion inter-pays sur la surveillance des décès maternels qui se tient à Libreville du 24 au 27 juin est une plateforme destinée à partager les expériences des pays de la sous-région en matière d’analyse des décès maternels à travers le système national d’information sanitaire.
Cette rencontre regroupe les personnels de santé impliqués dans la surveillance des maladies, ceux pratiquant des études sur les décès maternels, ainsi que des gestionnaires des programmes de santé maternelle provenant de six pays d’Afrique de centrale.
Selon le représentant résident de l’OMS au Gabon, Dr Sambo Boureima, dans les pays en développement, la collecte de données complètes et fiables sur la mortalité maternelle est un exercice difficile.
« Ces décès ne sont pas le plus souvent documentés. Or sans données complètes et fiables, aucune action correctrice ne peut être prise pour l’amélioration de la santé de la femme », a-t-elle déploré.
L’Afrique subsaharienne présente un taux de mortalité maternelle élevé, avec une estimation de moins de 50% des femmes qui accouchent en présence d’une sage-femme, d’une infirmière ou d’un médecin qualifiés.
L’amélioration de la santé maternelle constitue donc l’une des grandes priorités pour l’OMS et les pays d’Afrique centrale.