Ces dernières années, le gouvernement gabonais a placé la femme au coeur de ses préoccupations premières. C’est dans cette optique qu’elle a pu bénéficier de plusieurs avancées dans des secteurs tels que la justice, le numérique, pour ne citer que ceux-là.
« Cette journée est l’occasion, pour l’ensemble de la communauté internationale, d’illustrer les avancées de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines« , a précisé le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, lors de son discours circonstanciel mardi 7 mars 2023.
Célébrée chaque 8 mars dans le monde entier, cette journée revêt un caractère particulier car, elle permet de mettre de la lumière sur les actions déjà réalisées par les dirigeants en faveur de la femme, à l’heure où le gouvernement a mis un accent particulier sur les droits de la femme.
« Le Gabon a initié et mis en œuvre de nombreuses mesures en faveur d’une garantie plus effective des droits des femmes. Ces mesures intégrées notamment dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les inégalités hommes-femmes dite Gabon- Egalité déployées depuis 2020, nous ont permis de connaître des avancées significatives et déterminantes dans la protection des femmes et leur autonomisation« , a indiqué le membre du gouvernement.
Selon le ministre de la Justice, il a été extrait du corpus juridique, toutes les normes qui consacraient certaines inégalités entre les hommes et les femmes et qui constituaient des obstacles à l’épanouissement social et professionnel de ces dernières. Aussi, la législation pénale a été renforcée pour y introduire des peines et des sanctions plus dissuasives contre les auteurs de violences, de discrimination et de harcèlement à l’égard des femmes.
On note également la mise en place d’un ensemble de mécanismes proactifs permettant de rendre effective la garantie des droits des femmes grâce à des indicateurs précis. On peut citer les actions de vulgarisation, de sensibilisation et de formation sur le nouveau corpus juridique destinées aux responsables de l’application des lois, aux membres de la société civile et à l’ensemble des couches de la population. De plus, l’instauration de mécanises de prise en charge, de suivi et d’accompagnement judiciaire et administratif des femmes victimes de violences et de discrimination. Le développement de politiques en vue d’une plus grande participation des femmes à la vie publique et politique, et la formation des femmes dans divers domaines pour accroître leurs capacités de s’autonomiser.
Les femmes devront ainsi au cours de cette journée, saluer les actions déjà menées et réaffirmer leur engagement à réfléchir sur d’autres pistes de solutions qui contribueront à l’épanouissement de la femme.