Le chef de l’État gabonais Ali Bongo s’est félicité du travail effectué à Libreville, espérant que le One Forest Summit ne sera pas un sommet de plus avant la COP28 à Dubaï.
« Lorsque Emmanuel Macron et moi avons décidé de coorganiser le sommet au Gabon, un pays recouvert à 90 % de forêts tropicales humides, c’était l’expression d’une ambition commune, réunir les nations du monde entier à s’engager, à préserver, à restaurer les forêts de notre planète, témoins de la prise de conscience collective du rôle que jouent les forêts dans cette crise climatique et écologique mondiale », a rappelé dans son discours le président gabonais.
Plus tard, sur les réseaux sociaux, Ali Bongo Ondimba a appelé chacun à « faire sa part et tenir ses engagements. » (lire notre article) Autrement dit, à mettre la main à la poche. Lors du One Forest Summit, l’engagement a été pris d’abonder un fonds de 65,5 milliards de FCFA (100 millions d’euros) au profit des États des 15 pays du bassin du Congo, dont le Gabon, le plus en pointe à ce sujet.
Quant aux suites à donner à l’événement lui-même, le président français, Emmanuel Macron, a suggéré que le One Forest Summit devienne une rencontre annuelle, soit dans un pays africain, soit sur un autre continent pour évaluer les engagements pris et les résultats obtenus.