Le samedi 25 février 2023, les agents de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) ont organisé une journée citoyenne à Mindoubé dans le 5ème arrondissement de Libreville. Une action sociale conduite par Jean Blaise Ipedissy, secrétaire général de ladite institution financière, qui vient appuyer les efforts inlassables de l’ONG « Les Amis de la Lowe » qui mène au quotidien des actions pour préserver la mangrove et qui vise à restaurer la mangrove et consolider les liens sociaux des agents.
Mains gantées, c’est ainsi que les agents de la Caisse des Dépôts et Consignations ont répondu présent au rendez-vous de la salubrité baptisée « Journée citoyenne: restauration de la mangrove » organisé conjointement avec les membres de l’ONG Les Amis de la Lowe. À cet effet, Jean Blaise Ipedissy, secrétaire général de la CDC, accompagné de ses collaborateurs mais aussi du maire du 5ème arrondissement, Chadi Moukarim, ont montré l’exemple en retroussant leurs manches pour débarrasser cet espace de déchets de tous types mais aussi en reboisant.
Cette journée citoyenne placée sous le signe du volontarisme était l’occasion pour des agents de la CDC de contribuer de manière significative à l’assainissement de l’environnement au quartier Mindoubé. Et ce, en restaurant la mangrove et en reboisant. Une initiative solidaire qui n’a pas manqué d’être saluée par Jean Blaise Ipedissy. « Cette action citoyenne de la CDC qui s’est associée à l’ONG les Amis de la Lowée mais également, aux autorités municipales était l’occasion d’inviter les uns et autres à une participation collective de reboisement de ce site dans un climat convivial […] Ces activités concourent à insuffler une cohésion d’ensemble et participent à assainir l’environnement » a-t-il déclaré.
Les mangroves sont à la fois des havres de biodiversité, des maillons écologiques importants, des écosystèmes menacés et des infrastructures vertes qui rendent des services fondamentaux à nos sociétés. Elles font malheureusement face à la forte urbanisation qui pousse les populations à les détruire pour y construire leur habitat avec toutes les conséquences écologiques que cela comporte en termes de pollution.
Vivement que ce type d’actions soient perpétuées par d’autres institutions qui gagneraient à avoir un impact social immédiat et aux effets bénéfiques pour tous. Mais cette tâche incombe également à tous les riverains en qualité de composante à part entière de la société gabonaise. Selon des chiffres de la Direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature publiés en 2016, le Gabon compte environ 23,59 millions d’hectares de forêts (88 % du territoire du pays), dont 167 834 hectares de forêts de mangrove. La province de l’Estuaire dont fait partie la capitale Libreville abrite plus de 65 % de la superficie des mangroves du pays. Le site de Mindoubé 1 à lui seul, représente 4 hectares de mangroves.