Annoncé en novembre 2022 à Sharm-El-Sheikh lors de la COP 27 par Leurs Excellences Messieurs Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise et Emmanuel Macron, Président de la République Française, le Sommet sur la préservation des forêts tropicales dénommé ‘’ One Forest Summit ‘’s’ouvrira à Libreville le 1er mars 2023.
Cette Rencontre co-organisée par le Gabon et la France réunira plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement, des Dirigeants d’Organisations internationales, d’Institutions financières, des représentants du secteur privé, des ONG internationales et la Société Civile.
Ce Sommet sera principalement l’occasion de mettre en exergue le rôle primordial des forêts tropicales dans la préservation de la biodiversité. Il sera également une opportunité pour faire progresser et renouveler l’ambition collective de la Communauté Internationale sur la préservation et la gestiondurable des forêts, de faire avancer l’action climatique et de promouvoir la solidarité Nord-Sud, essentielle à la préservation de ces réserves vitales.
En mettant un accent particulier sur les forêts du Bassin du Congo Ogooué, ces assises visent à parvenir à de nouveaux engagements et à des avancées concrètes en vue de conjuguer préservation et exploitation des forêts.
Le choix du Gabon pour abriter cet événement a été motivé par le fait qu’il soit le pays le plus carbone positif au monde, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Au cœur du Bassin du Congo Ogooué, les forêts gabonaises ont en effet une capacité de captation de gaz carbonique considérable.
Au regard de ce potentiel dont regorge notre pays, le Gabon, sous le leadership de Son Président, mène d’importants efforts en matière de préservation de l’Environnement et de protection de la biodiversité.
La Rencontre de Libreville permettra à la Communauté scientifique nationale et internationale de renforcer ses connaissances et ainsi promouvoir une coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers, en vue de la création d’industries de chaînes de valeur durables, de promouvoir des chaînes de production intégrées et génératrices de richesses.
Enfin, il s’agira pour les acteurs de la finance verte d’accroître les sources de financement innovants, notamment en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché.
Pour rappel, notre pays a abrité du 29 août au 1er septembre 2022 la Semaine Africaine du Climat, au cours de laquelle des représentants de Gouvernement, de villes, du secteur privé, des Institutions financières et de la société civile, ont échangé sur des solutions pour une action climatique continentale d’une part, ainsi que sur les moyens de lutter contre les inégalités sociales et d’investir dans le développement, d’autre part.