Une délégation de la Direction générale de la statistique a effectué, le 22 février, dans la province de l’Ogooué-Maritime, une mission d’échantillonnage en zone urbaine et rurale en lien au Recensement général de la population édition 2023. Les villes de Port-Gentil et d’Omboué ont été les hôtes de cette mission dont l’objectif est de procéder à la cartographie censitaire et au dénombrement.
Conformément à l’article 1 alinéa 15 de la Constitution qui stipule que «l’État a le devoir d’organiser un recensement général de la population tous les 10 ans», une délégation de la direction générale de la statistique a initié le 22 février 2023, à Port-Gentil et à Omboué, une opération de sensibilisation et d’information sur le dénombrement et la cartographie censitaire. Au cours de cette mission, l’échantillonnage en zone urbaine au quartier Balise 2 et Massoukou dans le 1er arrondissement de Port-Gentil et en zone rurale dans la commune d’Omboué chef-lieu du département d’Étimboué a été réalisé.
«Vous savez que cette mission est constitutionnelle au Gabon, tous les dix ans. Et donc en 2023, nous avons l’obligation de l’organiser. Pour cette phase censitaire, elle consiste au recensement des populations. Pour la phase–test, nous avons choisi des échantillons ruraux et urbains. Nous sommes donc venus vous informer et vous sensibiliser, afin que vous nous serviez de relai», a indiqué la cheffe de mission de la direction générale de la statistique, Fleur Mengué Mboga.
En effet, le recensement général de la population 2023 se déroulera en deux grandes phases à savoir : la cartographie censitaire et le dénombrement. Cette opération vise à répertorier toutes les personnes vivant au Gabon à une date déterminée sans distinction d’âge, de nationalité ou de religion. Elle permet bien évidemment, de fournir des données sur la population (hommes, femmes, enfants, populations étrangères, handicapées, personnes âgées, orphelins, population carcérale, etc.), afin d’éclaircir les décisions des pouvoirs publics en matière d’équipement collectif (écoles, hôpitaux routes, etc.), et de donner ainsi la possibilité à l’état de mieux répondre au besoin de la population.
«Il faudrait bien qu’il y ait un dénombrement de la population pour plus de visibilité. C’est important pour un pays qui se veut responsable comme le Gabon», a déclaré le préfet du département d’Étimboué, Junior Boulikou qui a promis poursuivre cette initiative de sensibilisation et d’informations à la veille du lancement de la campagne de recensement général de la population et du logement édition 2023, en s’appuyant sur une communication administrative ( note de service, circulaire, téléphone, etc.).
Actuellement, la direction nationale du recensement général de la population procède sur toute l’étendue du territoire national, à la phase de cartographie censitaire. Une mission qui consiste à découper le territoire national en zone de travail équitable pour les agents cartographes, et identifier les structures et ménages. La semaine prochaine, plusieurs agents de la direction générale de la statistique seront déployés sur l’ensemble du territoire national afin de recueillir des informations sur des tablettes numériques. Celles-ci seront strictement et confidentiellement transmises au contrôle administratif ou fiscal. Dotés de badges et d’ordre de mission, ils vont devoir sillonner les coins et recoins de toutes les capitales provinciales du pays, afin de s’acquitter de ce devoir citoyen d’identification.