Six naissances, c’est le bilan du laboratoire de la Procréation médicalement assistée (PMA) du Centre hospitalier universitaire mère et enfant, Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), un an après le lancement de cette pratique au Gabon.
Le directeur général du Centre hospitalier universitaire mère et enfant, fondation Jeanne Ebori, Pr. Jean François Meye, et l’ensemble de ses collaborateurs membres du laboratoire de la Procréation médicalement assistée (PMA) de la structure, ont présenté le bilan de la PMA au Gabon, un an après les premières fécondation in vitro (FIV) au Gabon.
La présentation de ce jour fait office de bilan d’étape, mais également de vulgarisation, de présentation de la structure et de présentation des résultats de ce laboratoire, un an après sa mise en place.
Avec un taux de réussite mondial relativement bas, la fécondation in vitro (FIV) fait parti des secteurs en médecine où le taux de réussite n’est pas assez représentatif. Par rapport à ce taux mondial, les résultats issus de la première année de cette expérience au Gabon sont relativement encourageant avec une évolution croissante, allant de 27% à la première section de début 2022, à 50% à la quatrième session de février 2023.
Selon les résultats, la première session présentait un taux de réussite de 27%, la deuxième un taux de 28%, la troisième un taux de 38% et la quatrième un taux de 50%. Des résultats en évolution qui montrent les efforts et la progression du Gabon à chaque session.
Selon Dr Reteno, médecin gynécologue et obstétricienne, « le service de procréation médicalement assistée est une réalité au Gabon, réalité au CHUMEJ, il faut encourager les patients à venir. Et quand je parle de patients, je parle du couple, donc de l’homme et de la femme. Lors de notre dernière session, nous avons eu 50% de réussite et nous avons vu que sur ces 50%, la majorité était bien accompagné par leur mari.«
Ce processus que les autorités sanitaires invitent les couples infertiles à épouser, nécessite un coup de 2,5 millions de francs CFA à 3,5 millions de francs CFA. Selon le Pr Jean François Meye, « ce coup est l’un des plus bas du continent. » Des frais non remboursables, en cas d’échec.