Ntoum(Estuaire) -La Direction Générale des Droits de l’Homme a organisé, dans la salle polyvalente de la commune de Ntoum, un séminaire de sensibilisation sur les droits de l’homme destiné aux auxiliaires d’administration, qui étaient représentés par 29 chefs de quartier de ladite commune. L’objectif visé par cette activité a été l’appropriation, par ces derniers, des notions de base sur les droits de l’Homme pour accomplir au mieux leurs missions régaliennes.
La cérémonie d’ouverture était présidée, en lieu et place de M. Juste Parfait Biyogo B’Otogo, maire de Ntoum, par Ernest NDONG EKOUAGHE, deuxième maire adjoint. Dans son discours d’ouverture, l’autorité municipale a souhaité la bienvenue à la délégation du Ministère de la justice et s’est réjoui du choix porté sur sa localité, pour l’organisation d’un tel séminaire, qui s’inscrit dans la poursuite des actions de sensibilisation en droits de l’homme à tous les échelons, recommandées par les très hautes autorités en tête desquelles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Poursuivant son propos, il a remercié les chefs de quartier de sa commune pour leur apport dans l’accomplissement des missions qui leur sont dévolues au quotidien auprès des populations. A cet effet, il les a exhortés à suivre avec une grande attention les enseignements délivrés au cours de ce séminaire, qui seront d’une grande utilité dans l’exercice de leurs missions.
A sa suite, le directeur de la promotion des droits de l’Homme, chef de la délégation du ministère de la Justice, Phoebé Mouloungui Mboumba, en lieu et place du directeur général des droits de l’Homme, Edna Paola BIYOGOU épse MINKO empêchée, a tenu à saluer la présence remarquée des chefs de quartier , qui témoigne de, leur intérêt pour ces enseignements.
Elle a ensuite précisé que le présent séminaire, initié sur les hautes instructions du ministre de la Justice, Garde des sceaux chargée des Droits de l’Homme et de l’Egalité des genres, s’inscrivait dans le cadre de la dynamique de la promotion et de la protection des droits de l’homme en général, qui commence par les Chefs de quartiers, en tant que représentants de l’autorité de l’Etat au niveau communautaire. De ce fait, ces derniers doivent être suffisamment outillés pour accomplir au mieux leurs missions.
Prenant la parole à son tour, Annie Nicole Mefoumane épouse Kassat, préfet du département du Komo-Mondah, a marqué sa réelle satisfaction en faveur de l’action menée par le ministère de la Justice à l’endroit des chefs de quartier. Elle a par ailleurs, saisi cette opportunité pour exprimer son vœu d’accueillir la même activité à l’échelle de son département, particulièrement à l’endroit des chefs de villages, de regroupements et de cantons, afin que ces derniers bénéficient également des enseignements sur les droits de l’homme.
Après la phase des allocutions, la suite de la rencontre a été marquée par des communications, animées par le personnel de la direction générale des Droits de l’Homme. A l’issue des échanges, les participants ont marqué leur satisfaction d’avoir été édifiés sur les notions des droits de l’homme et se sont engagés à les intégrer dans leur vie quotidienne. Ils ont cependant relevé l’existence de quelques cas d’incivisme enregistrés.