Concertation électorale au Gabon : Un état d’esprit constructif permet à l’opposition et la majorité d’avancer à bon rythme

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Publié le mercredi 22 fevrier 2023 | LaLibreville.com

© Autre presse par DR
Séraphin Akure-Davain, président de l’ONG Groupe Espoir

Mardi 21 février, les 80 participants (40 de la majorité et 40 de l’opposition) à cette concertation destinée à obtenir des « lendemains électoraux apaisés » ont entamé l’examen des questions relatives à la transparence électorale. Dans une ambiance constructive.

« Sur cet aspect-là, c’est l’opposition qui a présenté différentes demandes en plusieurs points qui vont des reformes électorales jusqu’à la question de la biométrie et d’autres éléments que nous examinerons dans le cadre de nos échanges », a indiqué le premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, en sa qualité de co-président de la concertation pour le compte de la majorité.

« La concertation vise à apporter des éléments d’apaisement et faire en sorte que nos élections ne soient plus des moments de crispation, des moments de tension », a ajouté M. Bilie-By-Nze.

Et celui-ci d’insister sur l’état d’esprit constructif qui prévaut en dépit des divergences de vue initiales. « C’est une discussion qui aborde les sujets difficiles mais l’état d’esprit est serein parce que nous nous respectons », a souligné le premier ministre.

« Aller aux élections le cœur serein »

Un état d’esprit partagé par l’opposition, comme l’a souligné le co-président pour le compte de ce bord politique, Le Démocrate Séraphin Akure-Davain. « Ce que nous espérons c’est de pouvoir améliorer le code électoral, être sûr d’un minimum de transparence », a insisté le chef de file de l’opposition durant cette concertation qui se déroule sous des tentes non loin du Palais présidentiel.

Les propositions de l’opposition portent à la fois sur la préparation des élections, pendant et après le vote. Séraphin Akure-Davain veut y croire. Il est possible d’« aller aux élections le cœur serein », a insisté celui qui se dit convaincu que « les propositions qui sortiront de cette concertation seront traduites dans le droit, sous forme de lois ».

« Il n’y a pas d’inimitié, il n’y a pas d’ennemis qui se retrouvent, il n’y a pas de guerre au Gabon. Il y a seulement la volonté de nous accorder sur l’amélioration de notre système électoral et de notre gouvernance démocratique », a abondé Bilie-By-Nze, non sans loué le sens patriotique et de l’intérêt général des délégués présents à la concertation qui pensent « Gabon d’abord ».

« Volonté commune de nous accorder »

« Il n’y a pas d’inimitié, il n’y a pas d’ennemis qui se retrouvent, il n’y a pas de guerre au Gabon. Il y a seulement la volonté de nous accorder sur l’amélioration de notre système électoral et de notre gouvernance démocratique », a conclu le premier ministre sous le regard approbateur du co-président de la concertation pour le compte de l’opposition, Séraphin Akure-Davain.

Selon les délais fixés par le président de la République lui-même le jour du lancement de la concertation, les travaux doivent durer dix jours au maximum afin que le temps soit suffisant pour permettre au Gouvernement et au Parlement de faire leur travail et permettre aux élections de se dérouler selon le calendrier.

En cette année 2023, le Gabon organisera pas moins de quatre élections : une présidentielle, des législatives, locales et sénatoriales.

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