Présent au Gabon depuis 30 ans, la société Perenco se lance dans la construction d’une unité de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) au Gabon. La décision finale d’investissement de ce projet a été actée pour un investissement de plus de 1 milliard de dollars, soit 617,5 milliards de FCFA.
La société Perenco a annoncé, le 16 février, la Décision finale d’investissement (FID) pour la construction d’une unité de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) sur le terminal pétrolier de Cap Lopez au Gabon. Selon l’entreprise, cette nouvelle fait suite à la présentation officielle du projet au ministre du Pétrole et du Gaz à Libreville, puis à son approbation technique par les autorités gabonaises en décembre 2022.
L’unité de production de GNL représente un investissement de plus d’un milliard de dollars et une période de construction de trois ans. Elle permettra de transformer le terminal du Cap Lopez en un terminal pétrolier et gazier.
Selon le directeur général du groupe Perenco, Benoît de la Fouchardière, cette décision est une preuve supplémentaire de la stratégie gazière de Perenco en Afrique. «Elle marque également une étape importante dans le partenariat de Perenco avec le Gabon, un pays où nous sommes présents depuis trente ans. Nous sommes heureux d’investir pour aider le Gabon à répondre à ses demandes énergétiques futures, pour accompagner le pays dans la réduction de ses émissions, en réalisant un projet qui créera également des centaines d’emplois directs et indirects», a déclaré Benoit Fouchardière.
Dès 2026, apprend-on, l’investissement de Perenco permettra au Gabon de devenir autosuffisant en gaz butane (GPL) et exportateur de GNL, avec des objectifs de production annuelle de 20 000 tonnes de gaz butane et 700 000 tonnes de GNL. Ces volumes viendront s’ajouter aux 15 000 tonnes par an de GPL qui seront produites par Perenco au Gabon à partir de sa nouvelle usine de Batanga qui entrera en production cette année.
Aussi, pour assurer la continuité opérationnelle pendant la phase de construction au terminal, un navire VLCC a été mobilisé et connecté aux installations du Cap Lopez. D’une capacité de deux millions de barils, le vaisseau a déjà effectué ses premiers exports de pétrole brut et sera utilisé pour stocker toute la production entrant dans le terminal.