En séjour au Gabon depuis le 21 juin, une importante délégation d’hommes d'affaires monégasques a pu apprécier les potentialités économiques dont regorge le pays grâce à une réunion technique organisée lundi 23 juin par les membres du gouvernement et les agents de l'administration locale.
En exploration de l'environnement économique du Gabon, des investisseurs monégasques en séjour dans le pays depuis le 21 juin, ont pris part lundi 23 juin à une réunion technique sur les opportunités d'affaires qu'offrent le Gabon.
La rencontre était notamment animée par des agents de l'administration gabonaise et des membres du gouvernement dont Marcelin Agaya, le ministre délégué à l'Economie et à la Prospective, Joël Ogouma et Michel Ondinga Ngouengue, respectivement directeur général des Impôts et directeur général des Douanes du Gabon.
« Notre ambition est de bâtir une économie diversifiée qui résiste aux aléas de la conjoncture et est assise sur un tissu industriel solide et des services à forte valeur ajoutée qui, non seulement consolident la croissance des dernières années, mais la rendent aussi plus inclusive et davantage respectueuse de l'environnement », a déclaré Marcelin Agaya, le ministre délégué à l'Economie et à la Prospective
L'aboutissement de cette ambition repose toutefois sur des bases concrètes liées à des incubateurs précis, notamment l'exonération des taxes fiscales et douanières pour tout investissement.
S'agissant de ce point, les autorités gabonaises ont affirmé à leurs invités que ce cadre était déjà défini au Gabon pour le moins, en ce qui concerne les secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage, du bois, des infrastructures, des télécommunications, du tourisme et des ressources naturelles.
Un ensemble de mesures d'incitation à l'investissement saluée par la délégation monégasque et qui se présente comme un facteur important pour tout début d'investissement dans le pays.
Avec une économie très dépendante du secteur pétrolier, du manganèse et du secteur forestier, le Gabon ne peut désormais compter que sur l'aboutissement de la diversification de son économie amorcée depuis quelques années, pour espérer atteindre son objectif d’émergence à l’horizon 2025.