Le chef de l’Etat gabonais en avait fait l’annonce dans son discours de vœux à la Nation le 31 décembre dernier.
« Il ne s’agit pas d’un dialogue politique comme celui d’Angondjé en 2017 mais d’une concertation sur les questions électorales. Le sujet est très circonscrit », explique une source au sein du Palais Rénovation. « Il ne s’agira pas non plus de prendre des décisions mais de faire des propositions, des suggestions dont le Gouvernement et le Parlement pourront par la suite s’emparer ou non », complète-t-elle.
Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, il devrait être notamment question du « coût des élections (une centaine de milliards de francs CFA, soit près de 152,5 millions d’euros), de la limitation du nombre des mandats, du plafonnement des fonds de campagne, du procès-verbal vidéo et la chronologie des différents scrutins à tenir ».
L’ensemble de la majorité et la quasi-totalité de l’opposition (à l’exception de la CNR de Jean Ping, devenue marginale) y sont attendues.
Le Gabon tiendra quatre élections en 2023 : la présidentielle, des législatives, des locales et des sénatoriales.