Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques s’est rendu le 23 juin dernier au Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) afin d’évaluer le fonctionnement de cette entité et mettre au point de nouvelles stratégies en vue de la réduction des charges de la structure.
Organisée dans le cadre du programme initié en mai 2014 par le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, une délégation conduite par Désiré Guedon a effectué une visite, le 23 juin dernier à la base technique et au siège du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE). La visite qui s’est fortement apparentée à une inspection des lieux, visait des objectifs précis : évaluer le fonctionnement de la structure publique, aller au contact des agents et établir des perspectives d’amélioration des services dudit centre.
Si au terme de la visite, Désiré Guedon s’est dit satisfait et respectueux du travail des agents, il n’a pas manqué de relever quelques carences dans le fonctionnement de la structure. «Le CNEE est, entre autres, en charge de la gestion du service public de l’eau et de l’électricité. Ce sont nous tous, les populations et consommateurs qui constatons les manquements de ses services lorsqu’il n’y a pas d’eau ou d’électricité. A cet effet, nous souhaitons, avec le CNEE, du moins pour la partie qui le concerne, que les manquements soient amoindris. Des instructions que j’ai d’ailleurs rappelées aux responsables ont été données pour que nos concitoyens nous interpellent moins sur la question», a-t-il lancé.
Appelant à une franche collaboration entre les populations, les forces de l’ordre et le CNEE, en vue de la réduction des charges de la structure, ainsi qu’un meilleur rendu des services du CNEE, le membre du gouvernement a annoncé le déploiement d’une nouvelle stratégie axée, entre autres, sur le rôle des assurances en cas de destruction de biens publics (lampadaires, circuit d’eau, etc.). Avec un budget évalué à 10,3 milliards de francs CFA, le CNEE devrait, d’ailleurs, consacrer 5,3 milliards de francs CFA à l’entretien, la maintenance des réseaux d’éclairage public et à l’extension desdits réseaux dans des villes dépourvues, en plus des 5 milliards consentis pour le règlement des factures de la consommation d’eau et d’électricité des collectivités locales.
Créé en 1995 et réorganisé en 2011, le CNEE est appelé à s’adapter aux enjeux de l’heure.