Le Gabon pourrait bientôt relancer l’exploitation de la palmeraie de Moabi dans le département de la Douigny, province de la Nyanga. Dans cette optique, un mémorandum d’entente a été signé le 3 février dernier entre le ministère de l’Agriculture, AOM international, et la société britannique Ciittaa (Centre international pour l’innovation et le transfert de technologies agricoles, d’élevage et environnementales).
L’objectif d’après l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), est d’établir un cadre de coopération bilatérale focalisé sur le développement de la culture du palmier et la production d’huile de palme. « Ce partenariat permettra d'accroître les volumes d’huile brute vendus, actuellement majoritairement orientés vers le marché extérieur, qui se sont établis à 34 930 tonnes en 2019, générant ainsi un chiffre d’affaires de près de 13,0 milliards de FCFA », indique l’ANPI.
Un objectif que le Ciittaa pense être en mesure d’atteindre, car « nous avons les capacités techniques et tous les moyens pour pouvoir produire à grande échelle et également permettre l’exportation du Gabon de tout ce qui sera produit à Moabi », a précisé Cleber Lima Guarany, président du Ciittaa.
Grâce à ce partenariat, la palmeraie de Moabi en arrêt d’activité depuis quelques années, pourrait renaître de ses cendres et continuer comme par le passé, à être une source de revenus pour les populations de la Douigny.