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Gabon : Les anciens de l’ANGTI interpellent Ali Bongo et Bilie-By-Nze
Publié le lundi 6 fevrier 2023  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Les agents de l’ANGTI sont passés à la vitesse supérieure
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Dissoute lors du Conseil des ministres du 2 octobre 2020, l’Agence nationale des grands travaux et infrastructures (ANGTI) a laissé sur le carreau plusieurs anciens employés et leurs familles. Coincés entre leur non-intégration au ministère des Travaux publics et le paiement à moitié de leurs droits, ils interpellent Ali Bongo et son nouveau Premier ministre.

Près de 3 ans après la dissolution, lors d’un Conseil des ministres, de l’Agence nationale des grands travaux et infrastructures (ANGTI), les anciens employés peinent à recouvrer l’entièreté de leurs droits. Disant avoir été payés à moitié au 12 octobre 2022, ils se plaignent de leur situation actuelle. Réunis en collectif, ils assurent qu’aucun agent parmi les déflatés n’a été réintégré comme prévu par la décision du Conseil de ministres lors de la dissolution. Ayang saisi à plusieurs reprises le ministre du Budget, Edith Ekiri, ils indiquent que leurs demandes d’audiences sont restées vaines. «Nous ne sommes pas toujours reçus à cause du refus de traiter le dossier laissé par son prédécesseur», laissent-ils entendre.

Selon les anciens de l’ANGTI, une ordonnance de paiement a été saisie et validée par le Budget, avec un numéro généré et envoyé au Trésor public pour paiement. Cependant, font-ils savoir, l’ordonnance a été retirée pour ne maintenir que le paiement des salaires de la cellule en fonctionnement. Gérée Catherine Massard, la cellule avait, pour ainsi dire, été mise en place après la dissolution de l’agence. Affirmant que ladite cellule accuse également plusieurs mois de salaires impayés, ces ex-employés se demandent pourquoi, près de 3 ans après la dissolution de l’Agence, aucun d’eux n’a été intégré au sein du ministère de tutelle : les Travaux publics. «Le ministre de l’époque avait dit personne que ne connaîtra le chômage», rappellent-ils.

«Comment peut-on continuer à dormir paisiblement alors qu’il y a des hommes et des femmes qui ont travaillé sur des grands projets de l’Etat durant les deux derniers mandats présidentiels, et que ces derniers triment toujours à être payés ?», se sont-ils interrogés la semaine écoulée. «Nous interpelons le président de la République et le nouveau Premier-ministre à intervenir dans cette situation qui à trop duré», ont-ils dit.
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