Suite au sit-in observé dans l’enceinte de la Primature ce 24 juin 2014, les représentants du Mouvement Syndical des Agents de l’Administration Publique, (MOSAAP), ont été reçus par le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Augustin N’dong M’ba, à l’effet de prendre connaissance du cahier de charges découlant de la grève générale déclenchée depuis le 4 juin 2014.
Les syndicalistes évoquent entre autres motifs : la mise en place de la nouvelle grille salariale, l’augmentation du SMIG, la revalorisation du point d’indice, le paiement intégral des rappels dus à tous les agents de l’Etat, la régularisation de toutes les situations administratives des agents de l’administration publique, l’enrôlement et la bancarisation au Trésor public des agents de la main d’œuvre non permanente, le paiement de l’allocation de rentrée scolaire dès l’âge de 3 ans à compter de l’année académique 2013-2014, conformément à la loi 21/2011 portant orientation générale de l’Education, la répartition équitable et sans exclusive de la Prime d’incitation à la Performance (PIP) à tous les agents de l’Etat avec pour seul critère discriminatoire, la hiérarchie.
Après l’exposé de ces points, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de donner suite à leur cahier de charges. Il leur a également rappelé qu’un premier entretien avait eu lieu le 5 juin dernier et entre partenaires sociaux et que la confiance devrait être de mise au regard de la disponibilité du Premier ministre à recevoir, dès que possible, les groupements syndicaux qui le sollicitent.
Par ailleurs, M. Augustin N’dong M’ba a indiqué que les experts du Ministère du Budget sont sur le nouveau système de rémunération qui entrera prochainement en vigueur, puisque des simulations y relatives sont en cours de réalisation.
Pour rétablir la confiance entre les deux parties, rendez-vous a été pris pour la semaine prochaine au bureau du Conseiller du Premier ministre en charge du Dialogue social, Mme Christiane Bitougat en vue de faire le point sur l’état d’avancement de leurs revendications.