Selon le rapport économique « Yearbook Gabon 2022–2023 », édité par l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon (Anpi), le Gabon projette d’investir 500 millions d’euros (327,23 milliards de FCFA) dans la substitution des importations du secteur agricole.
Ainsi, grâce à cet investissement, apprend-on, l’ambition du Gabon est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, en mettant en valeur plus de 560 000 hectares de terres pour une exploitation intensive de filières végétales et animales au sein des zones agricoles. Le secteur agricole soutiendra ainsi le développement de filières agroindustrielles d’huile de palme, de caoutchouc, de sucre et de produits alimentaires locaux transformés (farine de manioc, jus de fruits, charcuterie, etc.). 250 000 hectares de terres agricoles sont déjà aménagés et prêts à être remis aux potentiels investisseurs. Dans cette veine, l’État est disposé à aménager des parcelles de terres arables (entre 8000 et 10 000 hectares) pour développer à la fois les cultures vivrières que celles destinées à l’exportation.
Les autorités envisagent de réduire de 50% les importations à l’horizon 2025 et d’exporter des produits alimentaires dans la sous-région. Pour atteindre cet objectif, le Gabon a développé des Zones agricoles à forte productivité (ZAP) et mis en place le programme Graine… En attendant de changer cette situation, les importations de denrées alimentaires engloutissent chaque année près de 550 milliards de FCFA au Gabon, selon des chiffres du ministère de l’Agriculture.