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Renouvellement du CGE : déjà des querelles dans l’opposition
Publié le dimanche 22 janvier 2023  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Absence de réforme du système électoral gabonais, caducité du bureau du Conseil gabonais des élections (CGE), autant de manquements qui, selon le politologue gabonais Jean-Delors Biyogue, ne garantissent pas des conditions de transparence et de vérité des urnes.
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Dans une déclaration, ce samedi 21 janvier, RÉAGIR condamne, avant d’appeler au ressaisissement, le collectif des formations politiques de l’opposition parmi lesquelles celles de la PG41 dont le choix des candidats – effectué récemment en vue du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) – n’a pas du tout été apprécié par ce parti à l’initiative de la dissolution du précédent bureau par la Cour constitutionnelle à la suite de sa saisine.

À l’initiative de la récente dissolution, par la Cour constitutionnelle, du bureau du CGE, RÉAGIR (Réappropriation du Gabon, de son Indépendance, pour sa Reconstruction) n’a pas du tout apprécié la démarche de la Plateforme des partis et groupements politiques de l’opposition (PG41) qui a élu, jeudi 12 janvier dernier, ses trois représentants en vue du renouvellement prochain du bureau du CGE. Le parti de François Ndong Obiang estime que cette démarche viole le principe pour lequel la Plateforme Alternance 2023 a été mise en place et dont la plupart des membres de la PG41 sont pourtant signataires.

Or, selon RÉAGIR, le traitement consensuel de la question du renouvellement du bureau du CGE, au sein de cette plateforme, aurait dû constituer le premier test de la dynamique d’unité des partis signataires du Pacte d’engagement et de confiance. Au regard de la situation actuelle, les choses semblent mal parties, bien que certains veulent toujours y croire. Aussi, RÉAGIR appelle-t-il ce samedi au «ressaisissement collectif des partis de l’opposition», au risque, prévient-il, de trahir une nouvelle fois les aspirations au changement des Gabonais.

Pas les mêmes !

Soupçonnant certains membres de la plateforme conduite par Me Louis Gaston Mayila de tenter de «l’union et la cohésion de l’opposition en construction», RÉAGIR dénonce également «la volonté incongrue et inexplicable de la PG41 de reconduire des personnalités de l’opposition d’un bureau sortant dissout par la Cour constitutionnelle». Sans la citer, le parti aurait notamment souhaité que Christelle Koye (Les Démocrates), vice-présidente sortante du CGE élue 9 jours plus tôt, face le bilan de son passage auprès de l’opposition.

«Les membres du bureau sortant du CGE, notamment ceux représentant l’opposition, n’ont témoigné aucune volonté de participer au renforcement positif du cadre électoral», tranche RÉAGIR, estimant que «le bureau du CGE a davantage besoin des représentants de l’opposition légitimes et désignés sur la base de critères transparents et consensuels».
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