Au cours de sa première assemblée générale ordinaire tenue, le lundi 9 janvier à Libreville, le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri Claude Oyima, a émis le souhait de voir le pays disposer d’une seule et unique organisation patronale répartie en divers secteurs d’activité pour un meilleur impact sur le terrain.
Il y aurait, au goût d’Henri Claude Oyima, beaucoup trop d’organisations patronales au Gabon, ce qui réduirait considérablement leur impact sur le terrain, estime-t-il. «Nous ne voulons, au Gabon, plus qu’une seule fédération qui rassemble [toutes les] entreprises. Et ces entreprises doivent être regroupées par fédérations-métiers», a confié à la presse le patron des patrons lundi, à l’occasion de la première assemblée générale ordinaire de la FEG dont il est le président.
Au cours de cette rencontre ayant vu la participation de la ministre de la Justice, il s’est agi, entre autres, de l’adoption par les membres de la FEG des textes réglementaires. Deux principales interventions ont ponctué l’AG ordinaire : celle de Loukoumanou Waidi, président de l’Apec et vice-président de la FEG chargé de l’Inclusion financière, sur «le financement de l’économie gabonaise et la réglementation de change», et celle de Romain Boutonnet, vice-président de la FEG chargé de l’Emploi, de la Formation et des Affaires sociales sur «la situation de la CNSS».
Au sujet de la dernière intervention, Henri Claude Oyima a réitéré la volonté de la FEG de voir les caisses sociales (CNSS et CNAMGS) «gérées selon les normes du secteur privé et que l’État reste uniquement dans son rôle de contrôleur».