À moins d’un an de la présidentielle, Alain-Claude Bilie-By-Nze n’a visiblement pas souhaité se mettre à la tête d’un gouvernement très différent du précédent auquel lui-même appartenait. Quelques entrées, un léger remaniement, mais surtout deux sorties, dont une remarquable : celle de Pacôme Moubelet-Boubeya, ex-ministre d’État à l’Industrie.
Les reconduits
Ils y sont tous à part Pacôme Moubelet Boubeya qui a été éjecté moins d’un an après son retour au gouvernement. Il avait été nommé ministre d’Etat à l’Industrie en mars 2022. Contrairement à lui, tous mes autres ministres de plein exercice du gouvernement dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda ont été maintenus dans celui formé par Alain-Claude Bilie-By-Nze, ce lundi 9 janvier. Il s’agit des ministres d’Etat Denise Mekam’ne Edzidzie épouse Taty (ministre d’État aux Relations avec les institutions) et Lambert-Noël Matha (ministre d’État à l’Intérieur).
Mais également : Michael Moussa Adamo (Affaires étrangères), Félicité Ongouori Ngoubili (Défense nationale), Francis Nkea Ndzigue (Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption), Lee White (Eaux et Forêts), Madeleine Edmée Berre (Emploi, Fonction publique et Travail), Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas (Justice), Michel Menga M’Essone (Décentralisation), Pascal Houangni Ambouroue (Pêche et Economie maritime), Yves Fernand Manfoumbi (Commerce), Vincent de Paul Massassa (Pétrole et Gaz), Franck Nguema (Sports et Jeunesse), Guy Patrick Obiang Ndong (Santé et Affaires sociales), Jean-Norbert Diramba (Tourisme), Jean-Pierre Doukaga Kassa (Economie numérique)…
Patrick Mougiama Daouda (Enseignement supérieur), Nicole Jeannine Lydie Roboty épouse Mbou (Économie et Relance), Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi (Budget et Comptes publics), Camélia Ntoutoume-Leclercq (Éducation nationale), Elvis Ossindji (Mines), Toussaint Nkouma Emane (Travaux publics, Équipement et Infrastructures), Olivier Nang Ekomiye (Habitat et Urbanisme), Brice Constant Paillat (Transports), Raphaël Ngazouze (Formation professionnelle), Charles Mve Ella (Agriculture), Hugues Mbadinga Madiya (Promotion des investissements).
Les entrants
En plus de ces «anciens» membres de l’équipe précédente, le nouveau gouvernement a enregistré quelques entrées, et non des moindres : René Ndemezo’o Obiang (ministre d’État à la Consommation et à la Lutte contre la vie chère), Blaise Louembé (ministre d’État au Développement industriel et des PMI), Rodrigue Mboumba Bissawou (ministre de la Communication).
Le promu
Sans nul doute en réponse à une demande insistante des acteurs culturels, alors qu’il était ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Culture, Max-Samuel Oboumadjogo a été nommé ministre de la Culture. Plus connu sous son pseudo Massassi, l’ancien rappeur gère désormais un département ministériel à part entière.
Les délégués
Si l’on a enregistré la sortie de Michel Stéphane Bonda (Eaux et Forêts) parmi les ministres déléguées, plusieurs ont été reconduits : Yolande Nyonda (Affaires étrangères), Aubierge Sylvie Ngoma (Éducation nationale), Sidonie Moussirou (Énergie et Ressources hydrauliques), Huguette Abodo Yombiyeni (Économie numérique), Justine Libimbi épouse Mihindou (Santé et Affaires sociales), Hermann Immongault (Affaires étrangères).
D’autres ont fait leur entrée : Jean-Pierre Boussougou (Habitat et Urbanisme), Emmanuel Eyeghe Nze (Commerce, PME), Éric Joël Bekale ( Transports), Huguette Tsono (Enseignement supérieur, Recherche scientifique), Martin Moulingui Mabende (Eaux et Forêts) et Mamadou Omar Boueni (Travaux publics, Équipement, Infrastructures).
En remplacement d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, Yves Fernand Manfoumbi est le nouveau porte-parole du gouvernement.