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Gabon : Le portrait-robot du futur président gabonais selon Albert Ondo Ossa
Publié le mercredi 28 decembre 2022  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le professeur Albert Ondo Ossa face à la presse, le 27 décembre 2022 à Libreville.
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Économiste et ancien ministre, le professeur Albert Ondo Ossa était de nouveau face à la presse ce mardi 27 décembre à Libreville. Pour cette rencontre avec les hommes et femmes des médias, il a abordé «la stratégie à mettre en œuvre en vue de l’alternance sans heurts au sommet de l’État en 2023», dressant un portrait-robot de «l’homme idéal» qui devrait pouvoir présider aux destinées du Gabon.

Posant un regard acéré sur la gestion du Gabon par le Parti démocratique gabonais (PDG) depuis 54 ans, l’universitaire et ancien ministre, le professeur Albert Ondo Ossa a une nouvelle fois fait ses propositions de stratégies à mettre en place pour une alternance, sans heurts au sommet de l’État, à l’issue de l’élection présidentielle de 2023. Sauf qu’il faut désormais, selon lui, «une personne normale» au palais du bord de mer. Ce qui lui a permis de dessiner le profil de celui qui pourrait prétendre à la magistrature suprême.

Albert Ondo Ossa fait savoir que «le Gabon n’est ni un héritage familial ni la propriété d’un parti politique». «Pour être clair, dit-il, le Gabon n’est pas une propriété des Bongo Ondimba ni celle du PDG. C’est un patrimoine commun». Et la gestion de ce patrimoine commun ne devrait plus incomber à une personnalité dont la réputation souffre d’une quelconque salissure. «De mon point de vue, le choix du nouveau président en 2023 doit principalement reposer sur deux critères essentiels : la probité morale (en termes de crimes rituels et de crimes financiers), d’une part, et la pertinence du programme, en fait son aptitude à coller aux aspirations du peuple et à redresser le Gabon, d’autre part», a-t-il fait savoir.

«Un Gabonais normal»

L’universitaire qui, lors d’une précédente conférence de presse, insistait sur le fait que «le PDG a non seulement échoué sur tous les plans, mais, en plus, il utilise malicieusement les leviers de l’État pour empêcher, par la corruption, la coercition, et la fraude, l’épanouissement des autres partis et même tout simplement une expression politique saine dans notre pays», veut ouvrir la voie à celui qui doit venir redresser le Gabon, quel qu’il soit.

«Certainement pas un messie, ni un génie tombé du ciel ou venu d’ailleurs, mais plutôt un Gabonais normal dont la particularité sera de ne pas avoir les mains sales, les, mais souillées par le sang, ni par des détournements de ressources publiques et autres trafics et malversation», fait-il remarquer. L’ancien ministre poursuit ce portrait-robot en précisant qu’«il devra par ailleurs avoir du cœur pour pouvoir gérer le bien commun au profit du plus grand nombre, autrement dit quelqu’un qui ne défend ni les intérêts d’un clan ni d’une secte ni ceux d’une ethnie, d’une tribu et d’une province».

Dans la même veine, il en appelle à la «conscience des hiérarques de ce pays qui ont contribué à le mettre sous contrôle». Ali Bongo Ondimba et Jean Ping sont particulièrement interpellés. Il les invite à faire «prévaloir l’intérêt supérieur du pays en se mettant tous les deux hors-jeu». «C’est la seule façon de ramener la sérénité dans notre pays et de lui éviter l’image peu reluisante du «feuilleton américain Dallas» auprès de la communauté internationale, autrement dit de réduction des problèmes de l’État à ceux d’une famille (ce que malheureusement vécu au cours des cinquante dernières années)», a-t-il dit, non sans dire et réitérer que «le PDG a échoué» et que «notre pays est par terre». Il estime que «plus le temps passe, plus les fractures s’aggravent, plus la dégradation du pays s’accentue, car les travers et autres déviances deviennent difficiles à réparer».
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